Ali Agouni, vieux militant du PPA et un des rares compagnons, encore en vie, de Messali Hadj, continue de se battre, malgré le poids de l'âge, pour la réhabilitation politique du premier parti politique algérien à revendiquer l'indépendance du pays : le PPA. En dépit du mutisme des autorités, aâmi Ali fait preuve de persévérance et de ténacité. Ce dernier vient d'adresser une nouvelle correspondance au ministère de l'Intérieur pour lui expliquer d'abord que le 58e anniversaire de la Révolution et le 50e anniversaire de l'Indépendance “ont été l'aboutissement de la lutte menée par le Mouvement national algérien ayant à sa tête Messali Hadj". Pour l'auteur de cette lettre, “sans Messali Hadj, le fondateur de l'ENA, le PPA, le MTLD, l'OS et le MNA et tous ceux qui lui sont restés fidèles avec des milliers de héros sans gloire, effacés de la mémoire et oubliés de l'histoire, le FLN ne serait jamais créé et n'aurait jamais triomphé". Et Ali Agouni de se demander pourquoi le PPA est ainsi discriminé par l'administration, alors que plus de 60 partis politiques sont agréés. En conséquence, l'ancien compagnon de Messali Hadj, tout en sollicitant le président Bouteflika de “faire la réconciliation et l'unité de tous les Algériens", interpelle Daho Ould Kablia en lui demandant d'examiner le dossier d'agrément du PPS et de délivrer à ses militants une autorisation pour tenir leur congrès.