Le directeur général des libertés publiques et des affaires juridiques au ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, Mohamed Talbi, a appelé, hier, sur les ondes de la Chaîne III, les représentants des partis politiques à être présents, aujourd'hui, et en force dans les bureaux de vote. “Tout est fin prêt, ce que nous espérons, c'est la présence des contrôleurs issus des partis politiques en lice lors de cette échéance, afin qu'ils puissent couvrir tous les centres et tous les bureaux de vote. Aussi, nous espérons que les membres des commissions soient également présents pour suivre de près le déroulement de l'opération de vote, mais surtout de dépouillement." Abordant le fichier national des électeurs, il a révélé que la situation définitive arrêtée par son département donne le chiffre de à 21 445 621 électeurs à l'échelle nationale, dont 11 610 171 hommes et 9 835 000 femmes. Concernant les citoyens non détenteurs de cartes d'électeur, M. Talbi a annoncé que ces derniers pourront voter et exercer leur droit sur simple présentation d'une pièce d'identité nationale. Avouant que des anomalies avaient été relevées lors des précédentes élections législatives, M. Talbi a révélé que des instructions ont été données afin de parer, lors de cette élection, à toute irrégularité, surtout que le citoyen a le devoir et le droit de voter. Ainsi, au niveau des communes, il y aura des copies de listes matrices, avec en sus une équipe chargée d'orienter les électeurs en cas d'anomalie sur le fichier ou en cas de perte, de détérioration ou de non-obtention de la carte d'électeur. La même liste sera également disponible chez le chef de centre le jour J afin de mieux organiser le scrutin. Là aussi, M. Talbi a indiqué que les cartes non distribuées ou non récupérées pourront être remises aux concernés le même jour pour gagner du temps. Concernant le fichier électoral, il a indiqué qu'une période d'une durée de 45 jours avait été consacrée afin d'assainir le fichier et de permettre aux citoyens de se faire radier ou de s'inscrire définitivement dans leurs localités respectives. Ceci dans le souci de donner la chance à ceux qui n'avaient pas voté lors des élections législatives d'exercer leur plein droit de vote, même avec un passeport, estimant que ce dernier “est plus important que la carte d'identité nationale car il n'est délivré qu'après enquête". Par ailleurs, le vote pour le renouvellement des Assemblées populaires communales (APC) et de wilaya (APW) a débuté, lundi matin, au niveau des bureaux itinérants à travers les zones éparses des wilayas de Ouargla, Tindouf, Tamanrasset, Béchar et Illizi. À ce sujet, ce responsable a indiqué que “les bureaux de vote itinérants, qui sont au nombre de 175, ont déjà entamé l'opération de vote dans le Sud et le Grand-Sud. Jusqu'à hier (mardi) 16h, 71 bureaux ont pu donc sillonner toutes les régions du Grand-Sud, avec 25,22% de taux de participation". Il faut noter que ces bureaux regroupent 92 000 d'électeurs, soit 0,4% du corps électoral national. Enfin, M. Talbi a affirmé que les représentants des partis politiques et les surveillants seront pris en charge afin de suivre de près le déroulement du scrutin, et ce, pour éviter toute polémique relative au trafic des bulletins de vote et de listes électorales. F B