Ces résultats viennent confirmer l'engagement de la population locale à assurer la continuité dans la gestion des affaires des municipalités de la région, en offrant le quitus aux mêmes équipes qui ont eu à les gérer depuis les dernières locales de 2007. À Illilten, le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) sort grand vainqueur, avec 6 sièges sur 11. C'est M. Azzoug Ouramdane, secondé par MM. Bouhou Boukaouma et Amara Mazi, qui a réédité l'exploit de 2007 en remportant avec une majorité des sièges de l'APC. Le FFS, pourtant fief traditionnel, n'a obtenu que 3 sièges, contrairement au RND qui a su se replacer sur l'échiquier politique local avec 4 sièges. Et ce, après la déroute du parti d'Ahmed Ouyahia depuis les élections contestées de 2002. Sur les 6 910 électeurs que compte la commune d'Illilten, 3 623 d'entre eux se sont rendus aux urnes le jeudi. Selon un membre de la commission électorale communale, l'opération de vote s'est soldée par 1 513 voix pour le RCD, 1 092 pour le RND, 715 pour le FFS et seulement 217 pour le FLN, avec moins de 7 %. L'élection a enregistré 86 bulletins nuls. A Iferhounène, le RCD réédite l'exploit de 2007 en remportant 11 sièges sur les 13 que compte l'Assemblée. Même résultats à Ath Bouyoussef, avec 10 sièges pour le RCD et seulement 3 pour le FFS. C'est Hamid Aït Saïd qui a drivé la liste du Rassemblement pour la seconde fois. À Imsouhal, où la concurrence fut des plus rudes, l'élection a débouché sur un bras de fer entre le FFS et les indépendants, avec 5 sièges chacun. Selon des recoupements, le RCD, qui a eu 3 sièges, compte composer avec l'une des deux parties pour s'offrir la majorité. À Aïn El-Hammam, après la victoire du MPA et la difficile cohabitation avec les autres formations, on évoque une alliance FFS/RCD pour empêcher les représentants du parti de Amara Benyounès d'avoir la majorité. Selon les premiers résultats, le MPA n'a remporté la première place qu'avec le nombre de votants et non pas en nombre de sièges obtenus. Les alliances se feront certainement au détriment de ce parti qui risque de perdre la présidence de l'APC. Ces résultats viennent confirmer l'engagement de la population locale à assurer la continuité dans la gestion des affaires des municipalités de la région, en offrant le quitus aux mêmes équipes qui ont eu à les gérer depuis les dernières locales de 2007. Il va sans dire que c'est après le passage d'autres formations à la tête des APC de la région que les citoyens ont opté pour la sanction des partis qui se sont illustrés par une gestion chaotique. M. M