L'action de protestation prévue les 17 et 18 décembre prochains aura lieu quelle que soit la position ou la réponse de la tutelle lors de la rencontre prévue au courant de cette semaine. Les conseillers, inspecteurs et directeurs de centres d'orientation scolaire et professionnelle sont déterminés à faire aboutir leur plate-forme de revendications. Mécontents, ces fonctionnaires haussent le ton et ne comptent pas accorder un énième sursis à la tutelle. C'est ce qu'a décidé le bureau de la Coordination nationale de l'orientation scolaire et professionnel (Cnosp), affiliée au SNTE, à l'issue d'une réunion tenue jeudi. Face “à la colère et le sentiment d'injustice" de ses adhérents, la coordination compte renouer avec la protestation par des rassemblements les 17 et 18 décembre prochains devant les Directions de l'éducation du territoire national. Le syndicat précise que cette action aura lieu “quelle que soit la position ou la réponse du ministère de l'Education nationale lors de l'audience prévue cette semaine". Il faut rappeler, à ce propos, qu'une grève de quatre jours prévue au début du mois d'octobre dernier avec trois autres coordinations du SNTE avait été gelée à la suite d'une invitation au dialogue adressée par la tutelle. Mais rien de concret n'a été décidé en direction de ce personnel qui dit “porter le système éducatif avec toutes ses lacunes sur ses épaules". Lourde mission pour un statut dévalorisant qui ne dépasse pas la catégorie 10 que la Cnosp réfute et “dénonce plus que jamais". Elle réclame un statut plus digne, et ce, par le reclassement des conseillers d'orientation à la catégorie 12 et 13, l'intégration de tous les conseillers principaux (ancienne appellation) au grade de conseillers d'orientation et de guidance classés entre les catégories 13 et 15 et l'ouverture du poste de formateurs de conseillers d'orientation et guidance scolaire à ceux qui ont été titularisés depuis 10 ans à la date du 31 décembre 2011. La Cnosp recommande d'autre part la création d'une direction chargée de l'orientation et la guidance scolaire, qui sera confiée aux spécialistes, pour prendre en charge la gestion administrative et technique de cette catégorie de fonctionnaires. Autres revendications : l'équivalence du grade de directeur de centre d'orientation avec celui du directeur de lycée et dans la même catégorie, l'équivalence du grade d'inspecteur d'orientation scolaire avec celui de l'inspecteur des matières du cycle secondaire, la promulgation du statut particulier de ces centres ainsi que la promotion. M B