Même après l'invalidation du VIIIe congrès du FLN et le gel de toutes ses activités, les responsables du mouvement de “redressement” ont piqué une grosse colère contre leurs hommes qui ont géré ce dossier, au niveau de la Justice, selon des sources bien informées. Les adversaires du secrétaire général du FLN estiment que l'arrêt rendu par la chambre administrative de la cour d'Alger est insuffisant. Et pour cause, cette décision empêche certes Ali Benflis de se présenter à l'élection présidentielle sous les couleurs du FLN, mais ne le prive pas de la possibilité de briguer le fauteuil du palais d'El-Mouradia, selon les mêmes sources. Les détracteurs du patron du FLN espéraient, visiblement, un verdict plus sévère à même de barrer la route au plus sérieux concurrent de Bouteflika à ce scrutin.