Plus d'une dizaine de jours après l'invalidation de son VIIIe congrès et le gel de toutes les activités du FLN, la direction du parti n'a pas encore été destinataire d'une notification de la décision de justice, rendue le 30 décembre dernier par la cour d'Alger. La raison est toute simple : si la justice notifie sa décision à la direction légitime du FLN, le mouvement dissident, piloté par Abdelaziz Belkhadem, tomberait également sous le coup de cette décision dans la mesure où il réclame, lui aussi, sa paternité sur le plus vieux parti du pays. Autrement dit, la justice ne notifiera cette décision au parti de Ali Benflis que lorsque le mouvement de “redressement” aura tenu son congrès ou sa conférence nationale, estiment des sources au fait de ce dossier. Ainsi donc, les “redresseurs” sont pris à leur propre piège puisqu'ils devront organiser au plus vite leur rencontre pour permettre le gel effectif du FLN.