La décision du gel de toutes les activités du FLN ordonnée par la justice, le 30 décembre dernier, a frappé de plein fouet des dizaines d'employés du parti de Ali Benflis qui risquent ainsi de se retrouver au chômage. Rien qu'au siège national du parti à Alger, plus d'une soixantaine d'employés sont touchés directement par cette mesure, selon des sources proches de la formation majoritaire. La direction du parti n'a même pas été en mesure d'assurer les salaires du mois de décembre. Les banques où sont domiciliés les comptes du FLN ont reçu l'ordre de geler les avoirs du parti le jour même où la justice a prononcé son verdict. Pourtant, le parti de Ali Benflis n'a encore reçu aucune notification et les responsables des banques en question n'ont exhibé aucun document officiel justifiant leur refus de permettre aux responsables du FLN d'accéder à ces comptes. Les dirigeants de ces établissements financiers se sont juste contentés de répondre qu'ils ont été destinataires d'instructions verbales, selon les mêmes sources.