Le général-major Ahmed Bousteïla a effectué, hier, une visite de travail et d'inspection à travers les wilayas de Tébessa et de Souk-Ahras, qui s'inscrit dans le cadre de la couverture sécuritaire de la bande frontalière algéro-tunisienne. Lors de cette sortie sur le terrain, qu'il a entamée à partir de Tébessa et qu'il a menée tambour battant, le commandant de la Gendarmerie nationale, accompagné de ses plus proches collaborateurs, s'est enquis de l'avancement des travaux de réalisation du centre d'instruction que doit accueillir cette wilaya. Une infrastructure d'une capacité de 1 500 places pédagogiques à même de porter à 13 le nombre d'écoles dédiées à la formation des Darkis, officiers et sous-officiers dans les différentes spécialités de ce corps de sécurité. Il a également procédé à l'inauguration du poste avancé des gardes-frontières récemment implanté dans la commune du Kouif et inspecté les travaux de construction du futur siège de la 5e circonscription régionale des GGF, dont la mission est de coordonner et de superviser les actions des gendarmes affectés tout au long de la bande frontalière Est. Transporté par hélicoptère, le général-major Bousteïla a poursuivi sa tournée dans la wilaya de Souk-Ahras, plus précisément à M'daourouch où il a posé pied dans l'enceinte de l'Ecole de formation des sous-officiers de la Gendarmerie nationale. Signalons que cette école est présentée comme l'une des plus importantes de la région et qu'on y prépare fondamentalement quelque 1 500 recrues à l'accès plus tard des diverses spécialités offertes par la Gendarmerie nationale dans les centres de Sétif et de Sidi Bel- Abbès. Après une brève réunion avec les cadres de ladite école où le commandant en chef de la gendarmerie a rappelé l'urgence de la mise en place du dispositif le plus hermétique possible de surveillance des frontières comprises dans le territoire des wilayas de Tébessa, de Souk-Ahras, la délégation s'est rendue dans la commune de Haddada, pour l'inauguration du poste avancé d'Aïn Bouthebet, dernière étape de son périple. On relèvera que cette réalisation vient renforcer la capacité de surveillance des structures existantes, dont le nombre est ainsi porté à 16 unités qui sont appelées à intervenir dans toutes les situations pouvant porter atteinte à l'intégrité du territoire national. F. H./A. A.