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Remaniement ministériel
Gouvernement de technocrates ou staff de campagne ?
Publié dans Liberté le 31 - 12 - 2012

Lorsque après quatre longs mois, le nouveau gouvernement de Abdelmalek Sellal est annoncé en septembre dernier, deux faits majeurs avaient focalisé l'attention des observateurs : le départ de l'inamovible Benbouzid, après près de 20 ans de règne à la tête de l'Education nationale et la mise à l'écart des ministres proches du président, à l'image de Abdelaziz Belkhadem, Yazid Zerhouni, Djamel Ould-Abbès et Abdelhamid Temmar.
Pour le reste, l'essentiel de l'ossature gouvernementale avait été maintenue. Les ministères régaliens n'ont pas changé de titulaires : Mourad Medelci est resté ministre des Affaires étrangères, Daho Ould Kablia a gardé le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, Youcef Yousfi le poste de l'Energie et des Mines, Karim Djoudi les Finances et Abdelmalek Guenaïzia gardera la haute main sur le ministère délégué auprès du ministre de la Défense nationale. Quant au département de la Justice, il a été confié au revenant Mohamed Charfi. Autant le départ de l'ex-ministre de l'Education que celui des ministres proches de Bouteflika n'ont pas manqué de faire jaser dans les chaumières. Bouteflika a-t-il été contraint de “sacrifier" ses proches ? Un “bras de fer" qu'aurait justifié le temps mis pour l'annonce du remplacement de Ahmed Ouyahia et la publication de la liste de la nouvelle équipe. Pour le politologue Rachid Tlemçani, cité par la presse, le retard mis dans l'annonce du nouveau gouvernement qui devait avoir lieu juste après les élections législatives — qui ont consacré le FLN comme première force politique du pays — est lié aux “tiraillements au sommet de l'Etat". Depuis, on ne manquait pas de spéculer sur le sens à donner à la nouvelle composante gouvernementale. Pour le nouveau titulaire, Abdelmalek Sellal, il s'agissait de poursuivre le programme du président de la République et des réformes politiques engagées dans la foulée des révoltes arabes. Très vite, il tente de rompre avec l'héritage que lui a légué Ouyahia. Sellal “secoue le cocotier", réunit le patronat et s'offre même une visite à l'intérieur du pays, chose que n'avait pas faite son prédécesseur. Seule ombre au tableau : le projet de révision de la loi fondamentale, clé de voûte des réformes, est toujours tenu secret.
Mais pour nombre d'observateurs, Abdelmalek Sellal, qui avait déjà eu à assurer avec succès la présidence de campagne du président Bouteflika en 2004 et en 2009, est désigné essentiellement pour préparer l'élection présidentielle de 2014, d'autant qu'on prête avec insistance au président Bouteflika, notamment au regard de certains indices comme l'accueil réservé au président Hollande, la volonté de briguer un nouveau mandat. Quant à Ahmed Ouyahia, auquel on prête également l'ambition de briguer la magistrature suprême, il fait face à une fronde à l'intérieur de son parti depuis son départ de l'Exécutif. Dans un entretien accordé à un confrère, le chef du mouvement de sauvegarde du RND, l'ex-ministre Yahia Guidoum, a assuré qu'Ahmed Ouyahia sera “débarqué" de la tête du parti. Une perspective qui hypothèquera sérieusement les ambitions réelles ou supposées de l'ex-Premier ministre. Les prochaines semaines ne renseigneront pas davantage sur les enjeux liés aux futures échéances électorales.
K. K.


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