Une vaste opération de relogement de près de 1 500 familles habitant des cités bidonvilles a été lancée, jeudi, à Constantine. À l'occasion, un imposant dispositif sécuritaire a été installé afin d'éviter d'éventuels débordements. Près de 750 familles résidant depuis des années la cité bidonville Salem, communément appelée la cité “Bessif", ont été relogées, avant-hier (jeudi), à la nouvelle ville Ali-Mendjeli, à Constantine. “1 500 familles sont concernées par cette opération de relogement qui s'inscrit dans le cadre de la formule contrat-programme, des accords établis entre l'administration et les comités de quartier", a déclaré Aziz Benyoucef, secrétaire général de la wilaya. Ce dernier ajoutera que les 750 autres familles habitant d'autres sites à éradiquer seront relogées dans les prochains jours. Cette opération s'ajoute à celles qui ont précédé et qui ont concerné 3 000 autres familles dans le cadre de l'éradication de l'habitat précaire. “D'ici 2013, il n'y aura plus de bidonvilles à Constantine", affirmera de son côté le wali, Nourredine Bedoui. L'opération de relogement, qui a été entamée jeudi, s'est déroulée dans le calme en présence de 600 agents de l'ordre public. Pour assurer le bon déroulement de l'opération, le premier responsable de la wilaya à exigé la présence de toutes les directions concernées par cette opération, à savoir Seaco, Sonelgaz, Protection civile, direction de l'éducation, OPGI et direction des travaux publics. Par ailleurs, un nouveau plan de circulation a été mis en place par les services de la wilaya pour faciliter l'évacuation. À la nouvelle ville Ali-Mendjeli, la direction de l'éducation a mis en place un bureau pour inscrire et orienter les 550 élèves scolarisés recensés dans les trois cycles vers 3 écoles primaires, 3 CEM et 1 lycée. Notons que 80 fourgonnettes ont été mises à la disposition des familles par la direction des transports. Enfin, soulignons que 23 familles exclues de cette opération de relogement ont déposé un recours auprès de la commission chargée du dossier. “D'ici jeudi prochain, tous les recours seront étudiés et ces familles auront une réponse", nous a précisé le chef de daïra. Mais ces familles devront quand même quitter les bidonvilles, puisque le site sera démoli. S B