La Société de distribution de l'électricité et du gaz de l'Est, dans son projet d'installation de son nouveau réseau électrique souterrain au plateau du Mansourah, risque d'être à l'origine d'un goulot d'étranglement qui va paralyser la circulation à la reprise scolaire et universitaire. Le site situé au-delà de Sidi Mabrouk (supérieur) et qui permet l'accès aux hauteurs de Constantine est en fait un centre universitaire et scolaire renfermant pas moins de 2 lycées (Tarek-Ibn-Ziad et Zighoud-Youcef), 2 CEM (Benbaatouche et Khoualdia), le pôle universitaire (ENS) et hospitalo-universitaire (pédiatrie) et le CFPA Abdelhak-Benhamouda. Cet ensemble va drainer une foule de personnes et de véhicules qui ont rejoint leur lieu de travail hier, au premier jour de la reprise des cours. La question qui se pose est cet esprit de timing qui fait défaut chez nos faiseurs de projets. Sinon pourquoi avoir choisi la veille de la reprise scolaire et universitaire pour chambouler un quartier très mal aéré et où la circulation, en temps normal, est loin d'être fluide ? Les trottoirs squattés par les ouvriers occupés à creuser les tranchées d'où doivent passer les câbles souterrains vont déverser sur la voie les marées d'élèves et d'étudiants qui n'auront pas d'autres accès pour rejoindre leur établissement et qui vont, par conséquent, considérablement gêner les centaines de véhicules et de bus venant des cités Sakiet-Sid-Youcef, cité des Frères-Abbès, obstruées par la trémie de la cité Daksi et ceux venant des cités des hauteurs de Djebel Ouahch et Ziadia. La situation qui va prévaloir aujourd'hui va indisposer les parents d'élèves et les fonctionnaires qui, comme de coutume, ne sont jamais avertis de ces impondérables. Ils vont être désagréablement surpris par les bouchons qui vont naître de l'absence de planification de nos décideurs. “C'est pour installer de nouveaux postes de transformation qui vont nous éviter les fréquentes coupures qui nous ont empoisonné la vie l'été dernier", déclarent les responsables de la SDE qui tentent de minimiser l'ampleur des dégâts. D T