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Bréves du Centre
Publié dans Liberté le 14 - 01 - 2013

Blida : 200 familles relogées à Bouarfa
Dans le cadre de l'éradication des bidonvilles, les services de la daïra de Blida et celles de la commune de Bouarfa, ont procédé samedi dernier au relogement de 200 familles. Plus de 170 camions et 20 bus ont étés mobilisés pour cette opération de relogement qui touche les familles recensées en 2007. Des bulldozers ont été également mobilisés pour démolir les habitations juste après l'opération de relogement. Le terrain récupéré fera l'objet d'une opération de reboisement pour lutter contre le glissement de terrain et en particulier sur l'oued du quartier Drioueche. Les autorités locales ont prévu la réalisation d'un pont reliant la RN1 et les nouveaux quartiers résidentiels situés sur les hauteurs du quartier Drioueche.
K. FAWZI
Tipasa : Enfin des feux tricolores à Hadjout
La ville de Hadjout, connue pour ses bouchons au quotidien, a été finalement dotée de feux tricolores modernes régulant ainsi la circulation routière. Cependant, le stationnement anarchique en double sens au niveau des artères principales, voire dans le sens giratoire, a asphyxié la circulation routière et a causé des désagréments aux piétons et aux visiteurs. Et pour cause, le manque de plaques de signalisation régulant le stationnement au centre-ville a été omis par les responsables de l'APC, a indiqué un responsable de la Sûreté de daïra à Liberté.
B. BOUZAR
AIN EL-HAMMAM ET IFERHOUNÈNE : Yennayer en symbiose
Pas moins de 14 associations culturelles des daïras de Aïn El-Hammam et d'Iferhounène, se sont rencontrées autour du mets traditionnel inhérent à la journée de Yennayer, au siège de la maison des jeunes d'Iferhounène. C'est une fête du traditionnel couscous au sept légumes et le rituel légendaire des portes de l'année berbère, 2963, un panel d'activités culturelles et sportives a été largement partagé par des dizaines de jeunes, filles et garçons, de moins jeunes et de personnes âgées, tenant à ajouter un grain de sel au climat de convivialité qui y règne. La célébration de Yennayer, comme tient à le préciser un des organisateurs et cadre associatif, ne se limite pas de nos jours à ce partage culinaire mais doit transmettre un savoir à travers une autre nourriture : celle de la culture. Rappelons que l'initiative de cette rencontre culturelle a bel et bien mûri au sein de la maison de jeunes Tahar-Oussedik de l'ex-Michelet en parfaite collaboration avec celle d'Iferhounène. “Nous sommes à chaque fois contraints de faire sortir nos activités hors de notre maison car l'espace culturelle est encore occupé par les potaches de l'école primaire de garçons et la durée semble encore indéterminée", déplore le responsable. “Au programme des activités culturelles et sportives fort intéressantes ; ainsi le patrimoine se met en valeur grâce à des expositions, des travaux de femmes, ce qu'il y avait encore de plus beau et de plus fier ! un véritable patrimoine, en voie de disparition, illustrant l'époque ancienne y trouve sa place à Iferhounène. Par ailleurs, au climat de fête et de convivialité s'ajoute le 4e art avec notamment des troupes théâtrales des différentes localités. Si les thématiques divergent sur les planches où se sont produits des artistes de talent, dans tous les messages se lit le même souhait et le même constat : assegwas ameggaz et pour la reconnaissance officielle d'une journée fériée, comme le 1er mouharam et le 1er janvier", conclut-on
LIMARA B.
A Ibekarène : pour l'abondance alimentaire
A l'instar des nombreux villages de Kabylie, le village d'Ibekarène dans la commune de Bouzeguène a célébré le nouvel an amazigh. L'association culturelle et sportive, en collaboration avec le comité du village, a mis en place un programme culturel et festif à l'image de l'événement. La célébration de Yennayer n'a jamais autant mobilisé les familles, les villages et les associations de la région dans la préparation de cet événement qui constitue, plus que jamais, une partie de chacun de nous tous. La célébration de Yennayer est l'occasion, dit-on, d'éloigner la faim, d'assurer l'abondance alimentaire et de récolte, d'éloigner le mauvais œil et les infortunes, de rapprocher et de réconcilier les personnes séparées pour cause de désaccord, de faire régner le bonheur et la prospérité, etc. Outre l'organisation d'épreuves culturelles et sportives, la célébration de Yennayer est l'occasion pour les familles du village de perpétuer les saveurs du couscous préparé à base de semoule, d'orge ou de blé. Les délices du couscous mélangé à un bouillon de légumes secs (pois chiches, haricots blancs, fayots, mange-tout) et de légumes frais et richement assaisonné de viande de bœuf et de poulet, procurent des envolées de senteurs culinaires uniques. Le repas de Yennayer ne se prépare pas de n'importe quelle façon ; il suscite un engouement et une attention particulière. Le dîner ou imensi n'Yannayer, se doit de réunir tous les membres de la famille et même les absents qui sont représentés par des cuillères plantées dans le couscous du plat commun et qui symbolisent leur présence. Des morceaux de viande disproportionnés sont déposés sur l'immense et unique plat dans lequel tout le monde doit manger à satiété. C'est un moment de retrouvailles et de convivialité unique, une ambiance chaleureuse et festive remplit l'atmosphère dans un cérémonial qui augure davantage de bonheur et de prospérité. Ce repas de Yennayer n'est pas une fin en soi, puisqu'une sorte de prolongation culinaire se poursuit, les jours suivants. Les beignets et les “msemed", symbole de fécondité, le couscous planté d'œufs, de fèves, d'oignons et assaisonné d'huile d'olive, prennent le relais. Le rite de Yennayer est aussi flanqué d'une tradition séculaire, celle de la première coupe de cheveux pour le premier ou le dernier enfant de sexe masculin.
C. NATH OUKACI


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