La secrétaire d'Etat, Hillary Clinton, a exhorté hier Alger à faire preuve d'“une précaution extrême" pour sauver la vie des otages retenus à In Amenas, affirmant qu'ils étaient “toujours en danger" et dans une situation “extrêmement difficile". La chef de la diplomatie américaine a indiqué, lors d'un point de presse, aux côtés de son homologue japonais Fumio Kishida, qu'elle s'était entretenue au téléphone avec le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, pour “souligner une nouvelle fois qu'une précaution extrême devait être prise pour préserver des vies innocentes". D'après Mme Clinton, M. Sellal “a dit clairement que l'opération était toujours en cours, que la situation restait changeante et que les otages restaient en danger". Elle a insisté sur le fait que “la situation (était) extrêmement difficile et dangereuse". Mme Clinton s'est refusée à donner un bilan d'éventuelles victimes américaines, mais elle a présenté “les condoléances des Etats-Unis à toutes les familles qui ont perdu des êtres chers dans cet assaut brutal" et a exprimé “les profondes inquiétudes" de Washington “pour ceux qui restent en danger".