La nouvelle recrue du Mouloudia d'Alger, à savoir le Camerounais Franklin Ndi Ako, est, selon le site officiel de la Fédération camerounaise de football, sous le coup d'une radiation prononcée par la fecafoot en 2002. Il s'agit, en fait, apprend-on sur le site, d'une tentative de tricherie sur l'âge du joueur en question, démasquée par les dirigeants de cette fédération lors d'un regroupement de l'EN juniors camerounaise. Du coup, on déduit que Franklin Ndi Ako a perdu son statut d'international, ce qui rend impossible sa qualification au sein du Mouloudia d'Alger. En effet, la Fédération algérienne a exigé des clubs algériens, recrutant des joueurs étrangers que de ces derniers aient le statut d'international. Contacté hier par nos soins, le président de la section football du MC Alger, Messaoud Torki, a refusé de commenter cette révélation, se limitant à dire que sa direction possède “tous les documents nécessaires qui qualifieraient Ndi Ako au sein du Mouloudia”. Torki ajoute toutefois : “Nous sommes proches d'un accord avec le manager du joueur, et il ne restera ensuite qu'à récupérer sa lettre de sortie de la Fédération camerounaise qui, normalement, nous parviendra durant cette trêve.” Pour sa part, le manager du joueur, le Belge M. Giovanni Fortuna, a été jusqu'à nier l'existence de la sanction, affirmant que “le transfert de Ndi Ako est tout a fait en règle, pourvu que les négociations aboutissent”. À ce titre, on apprend que les deux parties devaient se réunir hier soir pour finaliser. Reste à savoir maintenant si une fois le dossier complet du transfert, déposé au sein de la FAF et de la LNF, les dirigeants du football algérien donneront le quitus pour Ndi Ako, afin d'évoluer au sein du championnat algérien, sachant que des soupçons de falsification d'identité pèsent sur le Camerounais. Il est, d'ailleurs, facile à la FAF de faire la lumière sur ce cas. Boufenara limogé En outre, nous apprenons que la direction du Mouloudia vient de mettre fin aux fonctions de Hakim Boufenara, l'adjoint de Hervé Revelli, pour insuffisance technique. Contacté par téléphone, le concerné nous dira : “Personnellement, je n'ai rien reçu d'officiel de la part de mes employés. Je ne peux donc me prononcer.” Dans le même registre, même l'autre adjoint, Madjid Oudina, n'est pas encore fixé sur son sort. M. B.