La Fédération camerounaise de football vient de faire savoir à Samuel Eto'o qu'elle exigeait sa présence au regroupement de la sélection lundi prochain, dans l'optique de la préparation de la CAN. Le FC Barcelone, club employeur de Samuel Eto'o, a indiqué vendredi avoir trouvé un accord avec le joueur pour que celui-ci reste en Espagne une semaine de plus avant de rejoindre les Lions Indomptables pour disputer la CAN. La décision en question n'a pas été du goût des responsables du football camerounais. Les quintuples champions d'Afrique doivent s'installer au Burkina Faso pour un campement de quelques jours avant de rallier le Ghana, pays hôte de la CAN. La majorité des joueurs composant l'équipe sont déjà arrivés à Ouagadougou. Estimant Eto'o comme étant leur élément essentiel, les dirigeants de la Fecafoot ont pour plan d'obliger l'attaquant blaugrana à les rejoindre au plus vite, usant ainsi de leur droit, relatif aux règles de la Fifa, qui stipule que tout joueur international doit être libéré au profit de son équipe deux semaines avant le coup d'envoi d'une compétition officielle. Otto Pfister, le nouveau boss de la sélection camerounaise, espère retrouver ses protégés le plus tôt possible. L'Allemand, tout juste appointé à son poste, n'a d'ailleurs toujours pas rencontré certains des joueurs avec qui il est appelé à travailler. Eto'o en fait partie. Aux dernières nouvelles, le FC Barcelone aurait pris contact avec la Fecafoot, lui signalant qu'en raison de sa récente blessure il valait mieux qu'Eto'o parte le plus tard possible pour l'Afrique.