Cette rentabilité est assurée essentiellement par un “écrémage" de la clientèle et le financement des opérations d'un commerce extérieur plus que jamais florissant, où elle bénéficie aujourd'hui , selon la formule d'un banquier privé d'un “effet d'aubaine",dans le sillage de la généralisation du crédit documentaire imposée par les pouvoirs publics. Des performances qui restent évoquées avec discrétion par les banques à capitaux occidentaux mais qui sont affichées beaucoup plus franchement par les banques arabes. C'est ainsi que le rapport annuel d'AGB pour 2011 évoque “une hausse des commissions très marquée due, dans une forte proportion, au développement de l'activité commerce extérieur qui a vu la valeur des transferts vers l'étranger augmenter de 27% pour atteindre 2,4 milliards de dollars en 2011". Des résultats qui ont permis à la banque de “maintenir son avance en matière de trade finance qui constitue le pôle d'attraction principal de la clientèle". Même franchise du côté de Housing bank pour qui “les crédits par signature atteignent 20 milliards de dinars en 2011 ,et sont en hausse de prés de 40%,en raison essentiellement de l'ouverture des crédits documentaires d'importation". En réalité, même si elles ne l'affichent pas toutes de façon aussi claire, toutes les banque privées sont concernées par ce gonflement de l'activité et de la rentabilité du financement du commerce extérieur. H. H.