Les coordinations des wilayas, parties prenantes du mouvement citoyen, auront pour tâche, à l'occasion du prochain conclave, de désigner, à la fois, les membres de la commission technique qui sera chargée conjointement avec des représentants de l'Etat de mettre en application l'incidence relative à l'amnistie fiscale, et aussi les membres de la délégation qui prendront part à la rencontre qui aura lieu le 18 janvier prochain avec le chef du gouvernement, à l'effet d'enclencher officiellement le processus de mise en œuvre de la plate-forme d'El-Kseur. La désignation des membres ne sera pas une tâche aisée en raison de la mission des plus ardues qui sera confiée à cette délégation, puisque cette délégation aura à négocier l'avenir de toute une région. Cette prochaine rencontre avec le chef du gouvernement aura aussi à son ordre du jour l'incidence relative à la révocation des “indus élus” qui doit, selon des résolutions de ce dernier conclave de l'interwilayas, être concrétisée à la même occasion. Faute de quoi, le dialogue pourra être interrompu. Pour les délégués, dans le cas où le pouvoir ne répond pas favorablement à la révocation des “indus élus”, il ne restera rien à espérer de la satisfaction du point 11 de la plate-forme d'El-Kseur à travers lequel le pouvoir aura à négocier sa propre révocation. La CADC, qui a voulu initialement organiser le prochain conclave, ce mardi, “pour gagner du temps”, a cédé durant le précédent conclave devant la CICB qui, estimant la prochaine rencontre avec Ouyahia très importante, a jugé que la désignation des membres de la délégation doit prendre autant de temps qu'il faudra. La nécessité d'aller à la rencontre du chef du gouvernement avant que le corps électoral ne soit convoqué, comme voulu par les délégués de Tizi Ouzou ne changera effectivement rien à la situation, car avec une échéance électorale qui s'approche et un processus de mise en œuvre dont l'application requiert plusieurs années. S. L.