COLLO : Les pénuries de pain de retour Depuis quelques semaines, et chaque jour davantage, les Colliotes redécouvrent les pénuries de pain qui sont de retour dans la ville. Dès 7 h du matin, les boulangeries sont prises d'assaut par les consommateurs en quête de ces baguettes devenues rares sur les étalages. Les queues devant les enseignes ouvertes deviennent plus denses dès 9 heures du matin. Deux heures après, soit à partir de 11heures, trouver du pain disponible à la vente devient quasi impossible. Conséquence de ce phénomène, des boulangeries écoulent leur production, sans caricaturer, à guichets fermés : toutes les fournées vont dans les sacs des clients dits fidèles qu'ils déposent de bon matin ou même la veille. A Collo, comme partout dans le pays, investir dans une boulangerie est devenu non rentable. Le nombre des établissements qui ferment annuellement est largement supérieur à celui de ceux qui ouvrent. Produit soumis au prix administré, la marge dégagée par baguette de pain vendue ne permet pas de faire fructifier l'argent engagé, voire d'amortir dans des délais raisonnables les coûts d'investissement. Actuellement, ouvrir une nouvelle boulangerie nécessiterait un effort financier d'au moins 12 millions de dinars pour un rendement au dinar inférieur au taux du crédit bancaire de la place. Reste l'alternative d'une production “massive" soit le maximum de fournées par jour et le recours à des variétés de viennoiserie non soumises à la tarification administrée, pour rattraper la faible marge. Sauf que pour cela, il faut, d'une part trouver la main-d'œuvre suffisante qui accepte de travailler dans des conditions pénibles et, d'autre part, une clientèle au pouvoir d'achat qui lui permet d'introduire dans son panier de nouvelles gammes dérivées du pain et à forte valeur ajoutée pour le boulanger. MOURAD K. Constantine : Séminaire sur les catastrophes naturelles dans le milieu scolaire “Nous avons besoin d'instaurer une certaine culture sur les catastrophes naturelles et mettre en place un plan de sécurité dans nos établissements scolaires", a déclaré, avant-hier, M. Attafi, responsable de la communication à la direction de l'éducation de la wilaya de Constantine, lors d'un séminaire sur la prévention contre les catastrophes naturelles dans le milieu scolaire. La rencontre, qui va être clôturée aujourd'hui (mercredi), entre dans le cadre d'un programme de formation des employés des établissements scolaires, à savoir les directeurs, les enseignants et les adjoints de l'éducation. Ce programme a pour objectif la réduction de désastre dans le milieu scolaire en cas de catastrophe naturelle. Durant ce séminaire, un expert international délégué par l'Unicef avait pour mission de former des encadreurs de 3 établissements scolaires dans la wilaya de Constantine. En effet, la direction de l'éducation a choisi le lycée Ali-Mendjeli 3, un CEM à Aïn S'mara et une école primaire au centre-ville pour piloter ce programme de formation et d'équipement de prévention contre les catastrophe naturelles. Concernant les équipements de première nécessité en cas de catastrophe naturelle, l'Unicef a fait un don à ces trois établissements. “Ce programme de formation et d'équipement va se poursuivre durant toute l'année scolaire pour toucher tous les établissements scolaires de la wilaya avec l'appui pédagogique de l'Unicef", a indiqué M. Attafi. Tout en ajoutant que l'Algérie est très en retard sur ce dossier, malgré la mise en place d'un nouveau cadre législatif, qui est la loi 04-20 du 25/12/20004. Souheila BETINA Lycée Ferhati-Hmida d'Oum El-Bouaghi : Un incendie ravage la salle d'archives Un incendie s'est déclaré aux environs de 15 heures, avant-hier, au niveau de la salle des archives du lycée Ferhati-Hmida, le plus ancien lycée du chef-lieu de wilaya. Le sinistre a ravagé, selon la Protection civile, les dossiers administratifs et les bulletins scolaires des élèves, ainsi que du mobilier. Une enquête a été diligentée par les services compétents pour élucider les circonstances du sinistre, lequel a contraint les responsables de l'établissement à renvoyer les élèves chez eux le lundi après-midi et mardi, pour des raisons ayant trait à l'enquête. K. MESSAAD