Plus de 500 participants entre industriels et responsables de l'administration locale des wilayas de Ghardaïa, Laghouat, Djelfa, Nâama, Biskra, El-Oued, El-Bayadh et Ouargla ont pris part à cette rencontre. “Nos entreprises industrielles doivent jouer un rôle plus important dans le développement économique du pays, et pour ce faire il est impératif de se remettre au travail par la compétitivité, la productivité et une agressivité plus importante sur le plan de la concurrence et l'attractivité du produit", a déclaré, mardi, Cherif Rahmani, ministre de l'Industrie, lors de la 3e rencontre régionale sur la production industrielle organisée à Ghardaïa. Plus de 500 participants, industriels, investisseurs potentiels, acteurs économiques, représentants d'associations professionnelles et d'organisations patronales, banquiers et responsables de l'administration locale des wilayas de Ghardaia, Laghouat, Djelfa, Nâama, Biskra, El-Oued, El-Bayadh et Ouargla ont pris part à cette rencontre qui s'est tenue à la salle de conférences de la wilaya de Ghardaïa. Abdelmadjid Sidi Saïd, le patron de l'UGTA, qui faisait partie de la délégation tout autant que le patron de la puissante Confédération algérienne du patronat, Réda Hamiani, a brièvement fait un diagnostic de la situation de notre appareil industriel affirmant que “malgré l'état alarmant auquel a été soumis notre tissu industriel, il est encore temps, avec de la volonté et des moyens, de relever le défi de relancer la machine", ajoutant que “l'Algérien doit protéger sa production en consommant d'abord algérien». “Relancer notre appareil industriel est une urgence à laquelle s'attelle le gouvernement de toutes ses forces par une approche et une vision nouvelles à même de dynamiser ce secteur stratégique", a déclaré le ministre, ajoutant que “tous les moyens seront mobilisés pour cet objectif stratégique pour lequel un programme ambitieux a été tracé afin d'atteindre cet objectif à travers un plan de relance de l'industrie algérienne sur de nouvelles bases visant le redressement à moyen terme de ce secteur stratégique de notre économie". Rappelant que les pouvoirs publics ont consenti d'énormes efforts financiers tendant à remettre à flot notre appareil de production, pour lequel plus de 360 milliards de dinars ont été mobilisés afin de mettre à niveau nos entreprises industrielles, le ministre a insisté à ce que “nos entreprises élèvent leur niveau de compétitivité à l'effet de contribuer significativement au redressement de l'économie nationale, d'abord en permettant au pays de limiter les importations et ensuite créer des emplois et de la richesse". M. Rahmani s'alarme du fait que “l'Algérie a importé, en 2012, pour 46 milliards de dollars, dont 30 destinés à l'industrie, soit en produits soit en équipements industriels, et que les chiffres de la croissance économique ne sont que de 0,8% et le taux de participation industrielle ne dépasse pas 5%". Il veut que notre appareil de production participe d'une manière concrète et efficace à ce que ces chiffres fassent partie du passé. Convaincu que le pays possède les moyens et les ressources pour sortir de ce piège, le ministre s'est dit ouvert à toutes les suggestions des acteurs de l'économie algérienne pour arriver ensemble à sortir le bateau Algérie de cette rade et de le remettre à flot économiquement, affirmant que “le tandem public/privé a les mêmes responsabilités en termes de création d'emplois et de richesses et est donc appelé à œuvrer pour la relance de notre industrie". L. K