Le sélectionneur des Super Eagles, en l'occurrence Stéphane Keshi qui est parvenu à qualifier le Nigeria à la finale conseille l'Algérie de s'intéresser à la formation, clé de la réussite, selon lui. “Je me souviens de nos confrontations avec l'équipe nationale algérienne formée essentiellement des joueurs locaux. Je ne comprends pas pourquoi l'Algérie ne forme plus. Donc, il faut revenir à la formation", a-t-il déclaré juste après les demi-finales disputée face au Mali. Le coach du Nigeria explique sa réussite actuelle par sa stratégie prônée qui consiste à revenir au talent local. “C'est dommage que lors de cette phase finale, les stars des différentes sélections africaines n'aient pas tiré leur épingle du jeu. Ils étaient loin du niveau habituel. Me concernant, j'ai préféré tabler sur la valeur d'un groupe et non d'une star", enchaîne t-il. En effet, le driver du Nigeria a fait confiance à des jeunes éléments à l'image du puissant attaquant Eminiké ou encore Moses pour ne citer que ceux-là. Keshi regrette aussi que les pays africains continuent à croire au mythe du sorcier blanc. “C'est dommage. Au lieu que ces équipes fassent confiance à leurs entraîneurs locaux, ils font appel aux étrangers payés à coups des millions pour des résultats que tous le monde connaît", conclut Keshi. Surnommé le Big Boss, Keshi avait déjà goûté à la saveur du trophée africain en tant que joueur lors de la CAN 1994 et huitième de finaliste de la Coupe du monde disputée la même année aux Etats-Unis. Stephen Keshi avait déjà évolué au Nigeria, en Côte d'Ivoire, en France, en Belgique, aux Etats-Unis, en Malaisie, avant de décider d'embrasser une carrière d'entraîneur ou plutôt de sélectionneur dans la mesure où il n'a drivé que des sélections. A commencer par le Togo qu'il qualifia au Mondial de 2006, le Mali et enfin son pays, le Nigeria. S. L