Touggourt : Les employés de l'Anem en ont plein le dos Les employés de l'Anem de Touggourt ont observé, récemment, une journée de protestation pour dénoncer les menaces incessantes à leur encontre et soulèvent les doléances adressées aux autorités de tutelle qui demeurent sans suite. Pour reprendre fidèlement leurs propos : “Nos doléances leur rentrent par une oreille et leur sortent par l'autre. Maintenant, ça y est, on en a plein le dos." Ils dénoncent, entre autres, l'étroitesse du local qui n'est pas destiné à l'exercice d'une telle activité administrative, le manque d'effectif et l'absence de sécurité. Ils parlent aussi des absences répétées du directeur de l'agence et son refus d'être attentif aux préoccupations des demandeurs d'emploi. Enfin, ces employés menacent de débrayer dans le cas où les autorités concernées ne donneront pas suite à leurs doléances. Ammar Dafeur Boumerdès : L'administration méprise les délais fixés par la loi Bientôt deux mois après l'affichage des listes provisoires des bénéficiaires des logements sociaux à travers les communes de la wilaya de Boumerdès, la commission du wali n'a toujours pas affiché les listes finales. Un retard dû à des procédures purement bureaucratiques concernant l'étude des recours introduits une semaine après l'affichage, mais qui n'est cautionné que par les citoyens nécessiteux. L'article 42 du décret exécutif n°08-142 du 11 mai 2008, fixant les règles d'attribution du logement public locatif, stipule clairement que la commission de recours est tenue de statuer, dans un délai n'excédant pas trente jours, sur tous les recours. Dans plusieurs communes de la wilaya de Boumerdès, telles que Bordj Menaiel, Issers, Naciria, Oueld Moussa, Tidjelabine, des milliers de citoyens impatients se posent des questions sur les raisons de ce retard de la part de l'administration locale. Nassim Ouhib Tipasa : Une lycéenne décède en plein cours Une jeune lycéenne répondant au nom de Hadj Zineb, âgée d'à peine de 17 ans, est décédée, jeudi dernier, en plein cours au lycée Cherif-Bousmaha. Le drame est survenu aux environs de 10h30 à l'intérieur de la classe, selon des sources proches de l'établissement. Le corps de la victime, qui a succombé à la suite d'un malaise, a été transporté par la Protection civile à la morgue de l'hôpital du chef-lieu de wilaya. La victime a été enterrée vendredi dernier au cimetière d'Ouzakou en présence d'une foule nombreuse. Par ailleurs, une personne âgée de 45 ans répondant au nom de D. Ali, a été découverte, vendredi dernier, morte dans un ravin à Bir Nehass situés à 2 km à l'ouest de la commune d'El-Attaf. La piste d'une chute mortelle aurait été écartée par les spécialistes, du fait que, ce coin est très connu par la vente des boissons alcoolisées. Selon la même source, la victime aurait été balancée par des personnes fréquentant les lieux situés à quelques encablures de la RN4 à la limite de la wilaya de Chlef. Le corps de la victime a été transporté par la Protection civile d'El-Attaf à la morgue de l'hôpital de Sidi Bouabida. B. BOUZAR Boghni : À quand une unité de la Protection civile ? Le projet de réalisation d'une unité de Protection civile dans cette région dont la plupart des villages de ces quatre communes, à savoir Boghni, Assi Youcef, Bounouh et Mechtras sont situés dans les zones montagneuses en plein massif du Djurdjura tarde à venir. La première ébauche de construire cette unité sur un terrain privé n'a pas abouti en raison de l'opposition survenue au moment de sa programmation. Un autre terrain lui a été choisi. Il s'agit de l'assiette foncière où existait l'entreprise communale spécialisée dans le domaine du bâtiment dissoute depuis des années. Mais au jour d'aujourd'hui, le projet en question n'est que du noir sur du blanc. Les autorités locales ont émis le souhait de voir Boghni dotée d'un poste avancé dans l'enceinte de ladite entreprise afin au moins d'intervenir le plus rapidement dans les villages situés en haute montagne où des appels de détresse sont lancés quotidiennement pour des évacuations d'urgence. Actuellement, pour toute intervention, il faudrait attendre les éléments de la Protection civile des Ouadhias à plus de quinze kilomètres du chef-lieu de Boghni et à plus d'une quarantaine de kilomètres de Bounouh. Actuellement, faudra-t-il l'ajouter, des villages comme Ath Ali ou encore Helouane dans la commune de Bounouh sont sous la neige. Comme les accès sont difficiles, ces montagnards se trouvent dans l'obligation de faire appel aux secours, mais l'intervention ne se fera que tardivement, peut-être même, sans arriver à sauver tel ou tel patient, telle l'évacuation des parturientes. “A quand cette unité ?" s'interroge-t-on. O. Ghilès