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Azada 1re partie
Publié dans Liberté le 20 - 02 - 2013

L'avion venait de fouler le tarmac de l'aéroport. A leur grand bonheur, les passagers sont accueillis à leur descente par un soleil radieux.
Derrière eux, à Paris, le temps était monotone et grisâtre. Heureusement qu'ici ils peuvent humer un air plus chaleureux...
Azad s'empresse de monter dans le bus qui attendait au bas de la passerelle. Il était pressé de revoir sa ville natale, après une absence qui avait duré plus d'une dizaine d'années.
Il soupire... Que le temps passe vite !
Enfin, ces années-là, il ne les avait pas gaspillées. Il avait étudié, approfondi ses connaissances, avait réussi dans ses études, et c'est avec un diplôme en psychologie dans sa poche qu'il revient au pays.
Il avait travaillé dur... très dur. Il avait connu la faim et les privations. Il avait bossé comme un dingue afin de payer ses études. Il avait connu des hauts et des bas, des lendemains incertains et avait failli plus d'une fois de tout abandonner.
Mais, souvent, la volonté l'emporte sur le reste. Il fallait qu'il réussisse coûte que coûte. Seules ses études peuvent lui assurer un avenir décent et à l'abri du besoin.
Au bout de deux années enfin, et après une longue traversée du désert, la chance lui sourit. Il avait rencontré un ancien ami qui l'avait embauché comme caissier dans son entreprise. Le salaire était assez motivant, et Azad avait enfin pu dormir sur ses deux oreilles en louant un deux-pièces dans un immeuble assez confortable. Il travaillait jusqu'à des heures tardives, mais cela ne le gênait pas. Au contraire, il préférait le travail à la solitude de son appartement.
Entre la faculté et son boulot, il n'avait pas assez de temps pour penser à sortir ou à s'amuser. Qu'à cela ne tienne, il pouvait du moins faire quelques économies et se permettre de courts séjours ou des week-ends dans des stations de sport d'hiver ou au bord de la mer. Cela lui suffisait pour se
requinquer.
Sa grande fierté c'étaient les notes qu'il décrochait sans trop de mal à ses examens. Ah oui ! Là, on n'avait rien à redire. Le jeune homme aimait ses études et c'est pour elles, qu'il avait tout sacrifié.
Un premier diplôme dans sa discipline lui permettra d'exercer durant quelque temps dans une école privée. Une école où les adolescents qui y étudiaient ne connaissaient encore rien de la vie, si ce n'est, souvent, l'indifférence de leurs parents à leur égard.
Là-dessus, il en connaissait un bon bout.
Il comprenait alors amplement les préoccupations de ces jeunes, à peine sortis de l'enfance, et pas encore adultes, qui pataugeaient dans une marre de contradictions internes, développant de ce fait des complexes et des états psychologiques traumatisants.
Azad savait les écouter. Il savait être proche d'eux. Pour la simple raison, que loin de ses études, il avait lui aussi vécu ces états d'âme fort complexes. Son caractères et ses nerfs d'acier avaient pu le maintenir à flot. Mais ce n'était pas le cas des autres. Souvent, des gens mettaient fin à leur vie pour des raisons futiles, pense-t-on. Mais ne ressent les brûlures de la braise que celui qui marche dessus.
Azad se rappelait tout son périple alors qu'il sortait du hall de l'aéroport en poussant son chariot de bagages.
Il s'étire, et aspire une bonne goulée d'air. Son pays le reçoit à bras ouverts : soleil et bonne humeur.
Quelques jeunes filles passèrent à côté de lui en riant, un couple discutait gaiement, des jeunes se donnaient des tapes dans le dos. Et puis il y a cette musique qui lui rappelait son enfance : le chaâbi. Un taxi s'était arrêté à sa hauteur et son auto-radio diffusait des morceaux exquis.
Azad espérait, qu'après ses longues années d'exil, son père allait faire l'effort de venir l'accueillir. Hélas ! ce n'était pas le cas. Il se dit qu'il était peut-être en avance, et jette un coup d'œil à sa montre-bracelet. Non... il était à l'heure. Il hausse les épaules et fait signe au taxieur, lequel descendit de son véhicule pour l'aider à entasser ses bagages dans le coffre.
(À suivre)
Y.H.


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