Samir Meftah, responsable de la communication de l'Office national de la culture et de l'information (Onci), a tenu hier matin, au Club des médias culturels (salle El Atlas de Bab El Oued), une conférence de presse de présentation du concept “Mawaheb", placé sous le haut patronage de la ministre de la Culture, initié par l'Onci, avec comme partenaire la Télévision et la Radio algériennes (Entv et Enrs). Samir Meftah, qui était aux côtés de Yazid Ait Hamadouche [chef de département Jeux et Variétés à Alger Chaîne III -également animateur et producteur de l'émission qui cartonne, Serial Taggeur (du dimanche au mercredi, de 20h à 21h)], consultant sur ce projet, a indiqué que ce concept est né de l'intérêt des médias (TV, radio et même presse écrite) pour les jeunes artistes, pour ce qui est communément appelé “Nouvelle scène algérienne". Le service de programmation de l'Onci, actif sur les réseaux sociaux, a également apporté sa touche. L'Onci souhaite donc apporter sa contribution, en offrant d'abord, la possibilité aux jeunes artistes de se produire sur une vraie scène. Plus tard, les meilleurs d'entre eux, ceux qui auront fourni les meilleures prestations (artistes solo, groupes, slameur, rappeur, humoriste), prendront part aux autres activités de l'Onci, comme les Festivals de Djemila et de Timgad, les soirées du Casif, etc. Le concept de Mawaheb est simple. Il n'y a ni compétition, ni jury. C'est un spectacle où les jeunes talents pourront rencontrer leur public et montrer leur savoir-faire. Un samedi sur deux, sera organisé à la salle El Atlas de Bab El Oued, à partir de 15 heures, un spectacle artistique, qui comprendra les prestations d'un et d'une artiste solo, d'un humoriste, d'un groupe, d'un freestyler, d'un rappeur, d'un slameur, d'un groupe de musique, etc. Pour le spectacle du samedi 2 mars, dont le prix du billet a été fixé à 200 DA, il y aura Iddir Salem (chanteur), Linda Blues (chanteuse), Athmane 213 (humoriste), Yacine Azzouz (freestyle ball), Haroun Freeman (rap), Democratoz (groupe). Par ailleurs, l'idée de Mawaheb est née de la volonté de faire venir un maximum d'artistes qui ne sont pas à Alger, et de leur donner la chance et la possibilité de monter sur scène. S. K.