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Elle a organisé son 1er séminaire sur le Sahel
L'université algérienne s'ouvre-t-elle au débat ?
Publié dans Liberté le 05 - 03 - 2013

Des experts invités par l'Ecole nationale des sciences politiques ont décortiqué la situation au Sahel et ses implications sécuritaires et humanitaires sur l'Algérie.
Hier, l'amphithéâtre de l'Ecole nationale supérieure des sciences politiques (ENSSP) de Ben Aknoun, à Alger, était plein à craquer. La raison ? L'ENSSP a organisé son premier séminaire national consacré aux “dynamiques de crise au Sahel", qui a vu la participation massive d'étudiants et d'étudiantes, mais également d'enseignants, de spécialistes du dossier sahélien, de militants du mouvement associatif et de journalistes. La rencontre, présidée par le directeur de l'Ecole, Mohand Berkouk, qui est aussi président du Centre de recherches scientifiques et sécuritaires (CRSS), a été animée par un panel d'intervenants, dont le conseiller du président Bouteflika, Kamel Rezzag Bara. D'emblée, ce dernier s'est félicité de “l'initiative intéressante" de l'ENSSP, des débats qu'elle suscite au sein de l'université et des échanges d'idées qu'elle éveille. Pour l'ancien président de l'Office national des droits de l'Homme (ONDH), la question du Sahel, cette “question sensible intéresse tout le monde, pas seulement les chercheurs ou les experts".
Dans son exposé, M. Bara est revenu sur cet “espace en crise" et sur “les préoccupations sécuritaires et stratégiques actuelles", sur la base des évènements produits et des positions affichées. Le conseiller du chef de l'Etat a, en outre, insisté sur “les particularités géostratégiques" de la région, rappelant l'immensité de l'espace sahélien, les origines africaine et arabe des tribus qui y sont implantées et les pays qui le composent, dont l'Algérie.
Le dénominateur commun entre les pays de la région, indiquera-t-il, est “la pauvreté" et “l'insécurité", avant de passer aux “préoccupations" des grandes puissances quant à la préservation de leurs intérêts. D'après Rezzag Bara, quatre facteurs ont contribué à “internationaliser" la crise. Outre le terrorisme, devenu la menace planétaire, après le 11 septembre 2001, il citera le problème de la drogue, les retombées de la crise libyenne et la crise humanitaire avec ses effets négatifs sur les droits de l'Homme. “La région du Sahel s'est transformée en un espace pour les activités terroristes. Un million d'armes légères circulent dans la région", a-t-il soutenu, non sans signaler ces “alliances" contractées entre les groupes terroristes, la criminalité et les réseaux de drogue, ainsi que sur ces “alliances tactiques" avec des mouvements revendicatifs, comme cela a été cas au Mali. Dans ce cadre, il révélera la route de la cocaïne en provenance d'Amérique latine, qui a permis à 600 tonnes de cocaïne de transiter par le Sahel, rappelant dans le même temps la nocivité de l'autre route, la route du cannabis en provenance du Maroc. Plus loin, M. Bara abordera les “conséquences" de la crise libyenne, après l'intervention de l'Otan, à travers notamment le retour des Touaregs armés au Mali, l'apparition de la crise au Nord-Mali et l'afflux des réfugiés maliens vers les pays environnants (crise humanitaire). Le conseiller du Président conclura son intervention sur les “trois menaces d'avenir", à savoir : le risque de militarisation de la crise (au Mali), le risque d'ethnisation et le risque de destruction. Les autres intervenants, en particulier les colonels en retraite Amrani et Bendjena, les professeurs Lakhdari et Khelfane, de l'université de M'sila et de l'université de Tizi Ouzou, ont exposé leur point de vue sur l'impact de l'onde de choc de la guerre du Mali dans la région, en se penchant sur les intérêts et “les rivalités" entre les puissances, et sur les “menaces réelles" qui pèsent sur la région. En premier lieu, sur l'Algérie dont le site gazier de Tiguentourine (In Amenas) a été dernièrement attaqué par des groupes terroristes. D'aucuns ont fait état, entre autres, de “l'amplification du problème (malien) par l'internationalisation" et de “la persistance de la crise". D'autres n'ont pas écarté les risques de “guerre civile" et de “guerre ethnique" au Mali, ni l'éventualité d'une “présence permanente" des forces étrangères dans la région. “La création de zones de tension maniable au Sahel pèsera lourdement sur la position géopolitique de l'Algérie dans la région", a déclaré le colonel Bendjena.
En marge de la rencontre, plusieurs participants, dont des étudiants, ont salué la tenue de ce séminaire “pédagogique". Certains universitaires ont cependant observé que “l'enceinte universitaire ne doit pas s'arrêter au paraître, mais elle doit surtout éclairer les élites sur les enjeux réels d'une guerre, dont la gravité pour l'Algérie et son avenir ne sont plus à démontrer".
H A


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