Ghardaïa : Le doyen des Azzaba de Béni Izguène enterré dimanche Grande figure religieuse du rite ibadite, Cheikh El-Hadj Mohamed Nouh Mefnoun, qui s'est éteint samedi à l'âge de 96 ans, a été inhumé dimanche au cimetière ibadite Hamou Youcef dans sa ville natale de Béni Izguène. Il a été accompagné à sa dernière demeure par une immense foule. Ses obsèques se sont déroulées en présence du directeur des affaires religieuses de la wilaya de Ghardaïa, du P/APW de la wilaya de Ghardaïa, des notables des deux communautés (ibadite et malékites) ainsi que de deux sénateurs originaires du ksar de Béni Izguène. Né le 28 septembre 1917 à Béni Izguène, Cheikh El-Hadj Mohamed Nouh Mefnoun ben Banouh est considéré comme une grande figure théologique de la communauté ibadite. Il a en effet consacré toute sa vie à l'enseignement du Saint Coran et du fiqh, ainsi qu'à professer la bonne parole pour rassembler toutes les communautés autour de la parole de Dieu et du Prophète Mohamed (QSSSL). L. KACHEMAD Bouira : Grève des transporteurs d'El-Esnam et d'El-Hachimia Les transporteurs privés de voyageurs des lignes Bouira-El-Esnam et Bouira-El-Hachimia ont entamé samedi une grève illimitée. Le mouvement de protestation observé par les transporteurs des deux lignes a été déclenché, selon les grévistes, pour contester la décision prise par la direction des transports les affectant vers la nouvelle gare routière. Pour eux, cette décision a été dictée par les transporteurs de la ligne Bouira-Bechloul qui partagent les mêmes voyageurs. Les protestataires dénoncent le parti pris de la direction qui a soutenu ces transporteurs qui eux sont propriétaire de bus et que les grévistes sont propriétaires de fourgons de 9 places pour la majorité. Les grévistes rappellent : “Avant l'ouverture de la nouvelle gare routière, les transporteurs de ces lignes ont été interdits d'accès à l'ancienne gare routière alors que les exploitants des lignes Bouira-Bechloul ou Bouira-Sour-El-Ghozlane étaient autorisés à stationner au niveau de la gare réservée à nos lignes". Au sujet de la carte des horaires, les protestataires dénoncent le blocage de l'administration : “Depuis une année, nous exploitons nos lignes avec un simple récépissé renouvelable tous les deux mois. C'est une forme de chantage de se soumettre aux caprices de la direction ou l'annulation de la ligne", dénoncent les protestataires. Ils demandent l'équité entre tous les transporteurs propriétaires de fourgons tel ceux des lignes sur Haïzer, Aït Laâziz, Taghzout, Aïn-Turck, Oued-El-Berdi, dans leur réaffectation vers la nouvelle gare routière. A. DEBBACHE BOUMERDÈS : Les praticiens de la santé publique en grève Les praticiens de l'établissement de la santé publique de Boumerdès ont entamé depuis dimanche une grève générale pour dénoncer la mauvaise gestion de l'EPSP et alerté leur tutelle sur les dépassements de la direction et les conditions de travail qu'ils qualifient d'épouvantables pour un secteur aussi sensible. Toutes les annexes de l'établissement public de santé de proximité de la wilaya de Boumerdès ont été paralysées pour ce deuxième jour. D'après Les grévistes, un préavis de grève, accompagné d'une plateforme de revendications, a été transmis au directeur de l'EPSP. La plateforme rédigée par les médecins contient sept points et parmi eux, le non-payement des primes de garde depuis 6 mois et la ponction abusive sur les salaires du personnel de santé scolaire. Dans la même plateforme, les grévistes mettent en garde les flagrantes violations de la loi, précisément l'article 20 de l'ordonnance 06-03 portant statut général de la Fonction publique en raison d'un favoritisme affiché par la direction dans les décisions unilatérales concernant les affectations aux postes supérieurs et le maintien d'un fonctionnaire en poste au-delà de l'âge légal. Lors d'un rassemblement, les médecins demandent le départ de l'actuel directeur. Par ailleurs le directeur de l'EPSP Boumerdès, M. Lattreche a affirmé ne pas avoir été informé de cette grève en précisant que le syndicat a refusé tout dialogue avec la direction, tout en qualifiant cette grève d'illégale et qu'une plainte en référé a été déposée contre les grévistes. NASSIM OUHIB