Les pratiques de certains hôteliers de la capitale sont à la limite de l'escroquerie et de la tromperie sur la marchandise. Ils sont la honte de leur profession, en tout cas de sa mauvaise conscience. Je ne citerai pas l'établissement en question, mais il prétend avec un culot désopilant avoir été classé en trois étoiles. Par qui ? Personne ne le sait, mais sûrement pas par le guide Michelin. Passons. Voici comment ces trois étoiles se répartissent. Les chambres n'ont pas de téléphone, et pour avoir la moindre information, monter ou descendre plusieurs étages à pied, parce qu'en plus ce palace n'a pas d'ascenseur. Voilà pour les deux premières étoiles. Et pour couronner le tout, ces mansardes sont dépourvues de télévision. Mais il y a pire : le client qui n'a besoin que d'un simple lit pour passer la nuit se voit coller d'office à la réception une piaule à deux lits, dont un à deux places. Pas besoin de chercher la troisième étoile, elle est toute trouvée. Et comme ces chambres font à peine 8 m2 de superficie, il faudrait être acrobate et contorsionniste pour se déplacer et se mouvoir sans heurter les meubles. On devrait apprendre à nos futurs hôteliers à éviter ce genre de comportement et de pratiques qui ne font qu'écorcher l'image bien altérée du tourisme algérien. Notre pays mérite mieux. On est loin, très loin du professionnalisme de nos voisins. Ils ont plusieurs longueurs d'avance sur nous. M. m.