Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
Plus de 2 600 praticiens à l'épreuve pour accéder au grade de spécialiste principal de santé publique Professeur Arrada : “Ce concours assure la progression dans la carrière"
Le ministère de la Santé et de la Réforme hospitalière organise depuis dimanche un concours national d'accès au grade de praticien spécialiste principal de santé publique. Cette “compétition" scientifique est destinée principalement aux praticiens spécialistes assistants justifiant de 5 années de service effectif. Les épreuves, qui prendront fin mercredi, se déroulent en une journée et demie chaque jour, à l'Institut national de formation supérieure paramédicale à Hussein-Dey. Pour cela, un arrêté du ministère de la Santé n°07 a été promulgué le 12 janvier 2013 et fixant les modalités d'ouverture du concours, les conditions de participation, les membres de jury par spécialité et les épreuves retenues ainsi que le nombre de postes budgétaires. Les participants devront concourir dans trois épreuves. La première épreuve qui traite de la pratique est évaluée au coefficient trois. Les praticiens seront également appréciés sur la base de leurs activités hospitalières, cœfficient 2 et, enfin, les titres et les travaux scientifiques avec cœfficient 1. Il faut savoir, à cet effet, que 3 004 postes budgétaires ont été ouverts sur le territoire national. Selon le professeur Arrada Moussa, directeur de la formation au département d'Abdelaziz Ziari, ce sont 2 671 praticiens de la santé publique ayant 5 années d'ancienneté minimum venus des quatre coins du pays, qui sont en train de concourir jusqu'à mercredi. Ces postes sont répartis sur 51 spécialités concernant les trois filières des sciences médicales (médecine, pharmacie et chirurgie dentaire). Le plus grand nombre d'inscrits a été enregistré dans les spécialités dites de base. La chirurgie générale en pole position avec 326 postes, suivie d'anesthésie réanimation avec 299 postes, la pédiatrie avec 231 postes, la chirurgie orthopédique 164 postes, la médecine interne avec 158 postes, la médecine du travail 137 postes et la chirurgie dentaire avec 114 postes. La liste est encore longue. Il faut souligner que le ministère de la Santé n'a pas organisé ce genre de concours depuis des années. Alors que ce genre de concours qui devrait intervenir régulièrement assurera évidemment la progression dans la carrière et encourage les praticiens à continuer à exercer dans le secteur public. Le directeur actuel de la formation, qui était pendant plus de sept ans doyen de la faculté de médecine d'Alger, a insisté que “ce concours répond au souci de la promotion dans le grade des praticiens. En fait, il permet d'élever le niveau des connaissances acquises, parce que l'évaluation impose une préparation au préalable". Et de poursuivre : “Ces mesures s'inscrivent en droite ligne avec les intérêt des patients. En un mot, au bénéfice du malade qui sera pris en charge par des spécialistes dont leurs connaissances sont actualisées. Ces épreuves d'évaluation permettent d'envisager une approche par compétence." Avant de conclure, le professeur Arrada Moussa s'est engagé que “cette nouvelle méthode d'évaluation s'appliquera d'une façon régulière à tous les professionnels de la santé dans le secteur public". Hi H.