L'objectif est de parvenir à mettre fin au phénomène de prolifération et de présence des chiens errants dans les quartiers de la ville et, partant, de circonscrire les risques de morsure et de zoonoses susceptibles d'être engendrés par ces animaux. Pour éviter l'écueil constitué jusqu'ici par le problème de disponibilité et l'utilisation des cartouches dans les différentes opérations d'abattage des chiens errants, l'APC de Médéa a décidé de recourir à d'autres moyens pour mener une campagne d'éradication des canidés qui s'étalera sur un mois. Annoncée par voie d'avis à la population placardé sur les murs des principales artères, l'invitant à garder leurs animaux domestiques, la campagne a débuté dernièrement sous la houlette du service vétérinaire de l'APC. L'objectif est de parvenir à mettre fin au phénomène de prolifération et de présence des chiens errants dans les quartiers de la ville et, partant, de circonscrire les risques de morsure et de zoonoses susceptibles d'être engendrés par ces animaux, fait-on remarquer. D'une manière générale, tout chien ou autre animal capturé sur la voie publique errant, sans laisse et sans signe permettant d'identifier son propriétaire, sera abattu, explique-t-on. Pour une plus grande efficacité de l'opération d'éradication des chiens errants, il a été décidé de doter la commune d'une fourrière canine dont le projet a été approuvé par l'APC et la tutelle. Le projet sera abrité dans une structure appartenant au patrimoine de la commune et situé à Batti, dans la périphérie de la ville. à l'image des grands centres urbains, la ville de Médéa aura une fourrière canine qui sera construite selon les standards requis en la matière et comptera des enclos où seront gardés pendant 72 heures les bêtes capturées avant d'être abattues. Proliférant à proximité des endroits où la nourriture existe en abondance, notamment les restaurants universitaires, les cantines et les dépôts d'ordures, les chiens errants sont aussi présents près des ensembles d'habitation, notamment les bidonvilles où des propriétaires venus des campagnes continuent de garder leurs bêtes et leurs chiens. Pourchassant notamment les chats, les chiens montent parfois jusqu'aux niveaux supérieurs des bâtiments pour s'emparer de leurs proies qu'ils écrasent d'un seul coup de mâchoire, a-t-on observé. On rappelle aussi que des citoyens ont été attaqués par les meutes de chiens errants en de nombreux endroits de la ville, empêchant même ceux qui accomplissent la prière d'el-fedjr de se rendre à la mosquée. M EB