L'incendie, ou plus exactement le début d'incendie qui s'est produit samedi en fin de journée dans la salle des archives de la cour d'Oran, serait un simple accident, selon les déclarations du procureur général près la cour d'Oran qui a tenu une conférence de presse hier à cet effet. Ainsi, ce dernier a expliqué que cet incendie avait été provoqué par un court-circuit au niveau d'une ampoule électrique et des fils électriques dans la salle des archives, provoquant un début d'incendie qui a tout de même détruit en partie “une vingtaine de boîtes contenant des dossiers des anciennes affaires civiles qui ont été partiellement brûlées". Ce sinistre aurait pu avoir des conséquences graves compte tenu des centaines de dossiers entreposés dans des conditions aléatoires, les documents et archives relatifs entre autres aux minutes des différentes affaires au niveau de la cour d'Oran. Voulant apparemment minimiser l'incident, son impact et les dégâts causés par cet incendie, qui n'aurait provoqué encore aucun dommage au bâtiment même, le PG de la cour d'Oran voudra aussi, éviter toutes formes de supputations par rapport à un autre fait, celui du vol à la cour d'Alger. L'orateur expliquera que l'alerte donnée par des agents et ainsi que l'alarme ont permis une intervention rapide des éléments de la Protection civile. Pour donner plus de poids à ses propos, les journalistes conviés à ce point de presse ont eut droit à une visite guidée dans la salle pour constater de visu, l'état des lieux après ce sinistre, un fait rare à la cour. À noter que les conditions d'archivage au sein de la salle d'archives de la cour d'Oran ne sont pas des plus adéquates et d'aucuns s'interrogent sur ce qui empêche le transfert de ces archives vers la nouvelle direction régionale des archives judiciaires qui a été réalisée et achevée au quartier de l'Usto d'Oran. D. L. Nom Adresse email