Les élus contestataires, dans un communiqué rendu public, reprochent au P/APW d'avoir négligé la structuration de ses instances, particulièrement les commissions qui ont pour rôle l'examen et l'enrichissement des dossiers. Les travaux de la première session de l'APW de Bordj Bou-Arréridj samedi, après 12 jours de suspension, ont été interrompus, lorsque 18 élus dont 10 FLN, 4 FFS, 2 PNA, 1 MPA et 1 autre RND se sont adonnés à des hurlements et ont longuement tapé des pieds sur l'estrade pour empêcher le P/APW de poursuivre la session et étudier les points de l'ordre du jour, à savoir la délibération approuvant le budget de la wilaya et les divers. Le P/APW n'a pas attendu longtemps pour annoncer la clôture de la session sans étude de ses points programmés. Le wali de Bordj Bou-Arréridj et les directeurs de l'exécutif ont immédiatement quitté les lieux. Des personnes étrangères à l'assemblée ont intervenues en menaçant les élus contestataires de représailles, les accusant d'obstruction au développement de la wilaya. Les élus contestataires, dans un communiqué rendu public, reprochent au P/APW d'avoir négligé la structuration de ses instances, particulièrement les commissions qui ont pour rôle l'examen et l'enrichissement des dossiers. Ils accusent certains de leurs collègues d'avoir usurpé les fonctions de vice-président de l'APW et d'occuper illégalement les bureaux de l'APW sans aucun droit. Il est également reproché au P/APW d'avoir désigné des représentants de l'assemblée au sein de diverses commissions sans la consultation préalable des élus. De son côté, le P/APW, dans un point de presse, a réfuté toutes ces accusations et a rappelé qu'il a agit selon la loi et le règlement de wilaya. “Ce sont eux qui cherchent l'intérêt personnel et entravent le développement de la wilaya", dira-t-il. “La prochaine fois, si cette minorité gêne le déroulement de l'APW, je serais obligé de faire appel aux forces de l'ordre", ajoute-il en insistant sur le fait que les portes du dialogue sont toujours ouvertes. Pour rappel, cette première session ordinaire de l'APW de Bordj Bou-Arréridj a été suspendue, la première fois, le 26 mars dernier. En clair, il ne faut pas s'attendre à des miracles de cette assemblée composée seulement de 39 membres qui n'arrivent pas à dialoguer ou à se réunir autour d'une même table. C B Nom Adresse email