Encore une fois, le secrétaire général des Nations unies a mis l'accent, dans son rapport au Conseil de sécurité, sur “une solution juste, durable et mutuellement acceptable permettant l'autodétermination du peuple du Sahara occidental". A l'approche de la réunion du Conseil de sécurité sur le Sahara occidental, prévue le 22 avril prochain, et au cours de laquelle il faudra renouveler le mandat de la Minurso, Ban Ki-moon a réitéré mardi son appel pour “une solution juste, durable et mutuellement acceptable permettant l'autodétermination du peuple du Sahara occidental". A signaler que dans le rapport, qui sera présenté dans les prochains jours devant le Conseil de sécurité, le chef de l'ONU souligne que “les difficultés ont continué d'entraver les progrès vers une solution juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l'autodétermination du peuple du Sahara occidental". Le secrétaire général des Nations unies a également insisté sur “l'urgence d'une surveillance indépendante, impartiale, globale et soutenue de la situation des droits de l'homme" au Sahara occidental. Ban Ki-moon, qui a relevé que le conflit du Sahara occidental a longtemps été un “sujet de discorde" au sein de la communauté internationale, a averti que “la montée de l'instabilité et de l'insécurité à l'intérieur et autour du Sahel nécessite un règlement urgent de ce conflit de longue date". Dans ce sens, il a considéré que le temps était venu pour que les parties au conflit “avancent vers une solution avec l'encouragement et le soutien de la communauté internationale". Poursuivant dans le même sens, le patron de l'ONU a alors exhorté les deux parties “à s'engager dans de véritables négociations" avec l'assistance de son Envoyé personnel, Christopher Ross. A noter que le Secrétaire général de l'ONU a rapporté les cas de violation des droits de l'homme des Sahraouis par les autorités marocaines comme il a fait part du rapport de février dernier du Rapporteur spécial des Nations unies sur la torture, M. Juan Mendez, sur les cas de torture et les mauvais traitements pratiqués sur les Sahraouis. Il a également évoqué le rapport de l'organisation américaine RF Kennedy center ainsi que les conditions du procès des 24 prisonniers civils sahraouis de Gdeim Izik. En conséquence, le chef de l'ONU a affirmé clairement que “compte tenu des rapports réguliers sur les violations des droits de l'homme, la nécessité d'une surveillance indépendante, impartiale, globale et soutenue de la situation des droits de l'homme au Sahara occidental devient de plus en plus urgente". Il a enfin demandé aussi au Conseil de sécurité de proroger le mandat de la Minurso au 30 avril 2014 avec un renforcement de ses effectifs. Il y a lieu de rappeler que le chef de l'ONU avait appelé lundi à une résolution “urgente" de la crise au Sahara occidental de peur des retombées dans la région du conflit faisant rage au Sahel, en particulier au Mali. “La montée de l'instabilité et de l'insécurité au sein et autour du Sahel requiert une solution urgente de ce conflit qui dure depuis longtemps", a-t-il alerté dans son rapport. M T Nom Adresse email