BENI FOUDA (SETIF) : Plus de 180 aides à l'habitat rural bloquées L'indisponibilité du foncier constructible au niveau de la commune de Béni Fouda, à 20 km au nord-est du chef-lieu de la wilaya de Sétif, retarde la cadence de réalisation des différents chantiers de l'habitat rural. En effet, pas moins de 186 bénéficiaires d'aide dans le cadre de l'habitat rural au sein de plusieurs petits bourgs de Béni Fouda, à l'instar de R'biba et Oued Safsaf, sont bloqués. Selon le président de l'APC de Béni Fouda, Lyamine Djellabi, “pour le quinquennat 2010-2014, nous avons recensé pas moins de 186 bénéficiaires qui n'ont toujours pas entamé les travaux de réalisation de leurs maisons en raison du manque du foncier. A R'biba, c'est le chantier de la cimenterie de Aïn Kebira qui en est la principale cause. Alors qu'à Oued Safsaf, l'interdiction d'implanter des maisons à proximité du site archéologique du monument Mons a compromis la réalisation". Par ailleurs, l'octroi de lots de terrain à Chirhoum, deuxième agglomération de par le nombre de ses habitants, est aussi bloqué. “Tout le monde veut avoir un lot de terrain dans l'agglomération de Chirhoum, nous devons éviter l'occupation anarchique du foncier et la transformation de la localité en une cité illicite", nous dira le maire de Béni Fouda. Et d'ajouter : “Pour régler le problème des bourgades précitées, nous avons procédé à l'aménagement d'un lotissement devant abriter 60 constructions." Amar LOUCIF SKIKDA : Les opérations de démolition des constructions font fuir les maires En l'espace d'une semaine, deux P/APC ont présenté leur démission pour éviter de s'impliquer dans les opérations de démolition des constructions illicites. En effet, après la démission du P/APC d'obédience RND d'El Hadaïek, la semaine écoulée, le maire d'obédience Alliance verte de la commune balnéaire de La Marsa vient également de déposer sa démission. Les deux maires ont préféré présenter leur démission que de prendre leurs responsabilités pour démolir des habitations précaires et des constructions illicites diverses. Les commentaires vont alors bon train suite à ces décisions et cela risque de faire tache d'huile d'autant que ces opérations de démolition des constructions illicites n'ont pas connu ce genre de réactions des maires du mandat précédent. Sommes-nous devant un autre genre de maires qui évitent les opérations ingrates ou devant une résistance, voire des revendications pour plus de prérogatives qui donnent plus de respects aux maires qui ont beaucoup perdu en faveur des chefs de daïra ? BOUKARINE A. BORDJ BOU-ARRERIDJ : 10 et 15 ans de prison ferme pour deux trafiquants de drogue Deux individus âgés d'une trentaine et quarantaine d'années ont été condamnés, en début de semaine, par le tribunal de Bordj Bou Arréridj à 10 et 15 ans de prison pour commercialisation de drogue. Les trafiquants ont été appréhendés en flagrant délit de vente de kif, le mois dernier, à la sortie ouest de Bordj Bou-Arréridj, à l'issue d'une opération menée par les policiers, agissant sur informations. Une fouille minutieuse de la voiture par les policiers avait découvert 375 grammes de kif traité et une grande somme d'argent. Chabane BOUARISSA Nom Adresse email