L'autre rencontre de ce groupe aura lieu aujourd'hui à 16h30 au stade de Sfax entre les Pharaons de l'Egypte et les Warriors du Zimbabwe. Qualifiés pour la première fois dans leur histoire à une phase finale de la Coupe d'Afrique des nations, les zimbabwéens tenteront cet après-midi face à un habitué de l'épreuve de prouver qu'ils sont capables de renverser la hiérarchie. Cela ne peut se concrétiser qu'à la seule condition de tenir la dragée haute aux coéquipiers de Ahmed Hossam (Mido). Si pour certains cette possibilité paraît complètement absurde, les spécialistes, par contre, ne manquent pas de mettre en garde les égyptiens contre un éventuel excès de confiance. En effet, le Zimbabwe peut créer la grande surprise, surtout qu'en son sein, il compte des joueurs de haut niveau. Peter Ndolvo (Sheffield United) ou autre Benjamin Mwaruwaru (Auxerre), qui constituent l'une des pièces maîtresses de l'entraîneur Synday Marrino, sont capables de jouer les trouble-fêtes avec les égyptiens. Néanmoins, la préparation de l'équipe nationale du Zimbabwe a été entachée de quelques problèmes qui ont failli faire voler en éclats le rêve du peuple zimbabwéen qui aspire désormais à voir son équipe se frayer un chemin dans la cour des grands, comme ce fut le cas du temps de l'emblématique ancien gardien et capitaine des Warriors, Bruce Grobbellaar, en l'occurrence. Les algériens retiennent certainement le nom de ce keeper qui, durant de longues années, a gardé avec brio les buts des Red devils de Liverpool. Outre, donc, le risque de suspension qui menaçait la fédération du Zimbabwe, la préparation de l'équipe a été perturbée par quelques problèmes d'organisation. Mais tout est rentré dans l'ordre après l'élection d'un nouveau président. Les Warriors ont même bénéficié d'une subvention conséquente de la part de la fédération nationale pour se préparer convenablement à cette CAN. Les pharaons, de leur côté, misent beaucoup sur ce rendez-vous. Un succès leur permettra de retrouver la sérénité perdue en raison des résultats négatifs enregistrés lors des matches amicaux. Les Mido, Mohamed Barakat et consorts sont déterminés à venir à bout de l'EN du Zimbabwe, en tentant de mettre à profit le manque d'expérience de l'adversaire dans cette compétition. Le phocéen Mido ne cessait à ce propos d'affirmer qu'“en dépit de la période de doute traversée durant notre préparation, je reste convaincu que nous sommes une équipe solide qui peut rivaliser avec le Cameroun ou même la Tunisie”. K. Y.