Elle sera la première en Afrique et au Maghreb à dispenser des formations de haute facture en gestion des ressources humaines ayant trait à la Sécurité sociale. Opérationnelle à la rentrée sociale 2014-2015, cette institution, dont la maquette est un joyau architectural, s'inscrit dans le cadre d'un partenariat avec le Bureau international du travail (BIT). C'est ce qu'a déclaré, hier, le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Tayeb Louh, dans un point de presse en marge de sa visite hier à Alger où il a inauguré dans la matinée le chantier du centre payeur Cnas avec contrôle médical dans la commune de Chéraga. Point nodal de cette courte visite, le ministre a lancé les travaux du projet de l'Ecole supérieure de la Sécurité sociale au beau milieu de la petite forêt du centre familial de Ben Aknoun. Ses objectifs, souligne le ministre, consistent à assurer une formation continue ainsi que le recyclage dans le domaine des ressources humaines, un enseignement supérieur dans certaines spécialités dont on peut citer tout particulièrement la législation en matière d'actuariat relatif à la Sécurité sociale, y compris le système des retraites. “On peut à travers cette formation prévoir la composition de la société dans cinquante ans et avoir des informations sur la diminution ou l'augmentation des ressources humaines", précise le ministre, confiant que “quatre cadres ont été envoyés en formation à l'université de Lausanne (Suisse) pour acquérir ce genre de technique". Cependant et selon notre interlocuteur, cette école sera une référence pour l'Afrique et le Maghreb, et ce, dès que le projet sera finalisé avec le BIT à travers les remarques éventuelles à émettre par les deux parties. À noter dans ce sens que ce même projet, dont il est attendu une envergure internationale, fera l'objet d'une concertation avec le ministère des Affaires étrangères. C'est dire, en effet, son importance soutenue, le rappelle le ministre, par la Commission africaine de la Sécurité sociale. Nous comprenons donc l'insistance de Tayeb Louh auprès de ses collaborateurs qui suivent le projet. “Je reste pointilleux sur les délais de réalisation", ordonne-t-il, rappelant les aléas ayant généré quelques retards mais apparemment rattrapables. Compte tenu des engagements pris avec le BIT, le ministre a tenu à mettre les responsables chargés du suivi de ce projet chacun devant ses responsabilités. Un engagement qui aura valu cette appréciation du directeur général de l'instance internationale dernièrement en visite à Alger. “Nous espérons signer l'acte de partenariat lors du prochain congrès". Celui-ci est prévu en juin 2013. En fait, l'Algérie veut à travers ce projet placer haut la barre. “Il était dans nos possibilités de réaliser une école d'envergure nationale, mais ses références ne seraient pas reconnues à l'échelle internationale. C'est ce qui nous a poussé à étudier tous les côtés de la question", a-t-il affirmé. Quant à la durée de la formation, ce volet sera étudié avec le ministère de l'Enseignement supérieur. A F Nom Adresse email