La suie montait de partout en raison du nombre de pneus incendiés sur les deux voies renforcées pour la circonstance par des blocs de pierre. Mardi, à la veille de la célébration du 1er Mai, les autorités locales décident d'afficher la liste des bénéficiaires de logements sociaux. La réaction inattendue de ceux qui ont été écartés fut violente. Tellement violente que l'onde de choc fut ressentie par l'entourage immédiat de cette paisible localité de Chabat El-Leham rattachée à la daïra d'El-Malah, à 2 km seulement du chef-lieu de wilaya. Les protestataires, majoritairement des mères de famille, ont commencé par fermer la RN2 reliant Aïn Témouchent à Oran, et ce, parallèlement à la RN 108 reliant l'ex-Laferrière à la cité des Bains Hammam Bou-Hadjar bloquant ainsi la circulation aux automobilistes et chauffeurs de bus qui furent contraints d'emprunter le chemin via la localité d'El-Malah. La suie montait de partout en raison du nombre de pneus incendiés sur les deux voies renforcées pour la circonstance par des blocs de pierre. Pendant ce temps, selon des témoins oculaires, un autre groupe de protestataires s'en est pris à l'annexe de la mairie qui a pris feu, et ce, au même titre que son mobilier et un lot de documents administratifs qui ont été incendiés provoquant ainsi une panique générale parmi la population. Les révoltés étaient à la recherche du P/APC pour connaître les raisons de leur évincement de la liste des bénéficiaires. Selon certains, ce dernier se trouve aux Lieux saints pour l'accomplissement de la Omra. Cette information reste à confirmer. Pour les plus sensés, le P/APC n'est nullement responsable de la distribution de ces logements du moment puisque celle-ci incombe à la commission de daïra présidée par son chef, même si le chef de l'exécutif communal en fait partie. Il aura fallu l'intervention de la brigade antiémeute de la wilaya de Aïn Témouchent pour parvenir à disperser les contestataires à coup de bombes lacrymogènes et faire revenir le calme. Mais ce ne fut que partie remise car après un calme précaire, le mouvement de protestation a repris en fin de journée. Cependant, on ignore le nombre d'interpellations après les dégâts occasionnés lors de cette journée mouvementée. M. L Nom Adresse email