Deux voitures piégées ont explosé, hier, à Reyhanli, une petite ville du sud de la Turquie, près de la frontière avec la Syrie, faisant une quarantaine de morts et de nombreux blessés, tandis que les autorités turques établissaient un lien entre ces attaques et le conflit syrien. Répondant aux questions de journalistes, M. Güler a indiqué que deux véhicules remplis d'explosifs avaient explosé vers 10h55 GMT devant la mairie et la poste de Reyhanli (province de Hatay), une localité située à 8 km d'un important poste frontière avec la Syrie. “Notre gouverneur a été dépêché sur les lieux de l'attentat pour mettre en œuvre les mesures de sécurité nécessaires", a ajouté M. Güler. Les déflagrations étaient particulièrement puissantes et les secouristes recherchaient d'éventuelles victimes sous des décombres d'immeubles effondrés, selon Anatolie, qui mentionnait plusieurs véhicules totalement détruits par les explosions. Les attentats ont provoqué une grande panique chez les habitants et des groupes de jeunes ont commencé à prendre à partie les ressortissants syriens présents à Reyhanli, contraignant la police à tirer en l'air pour disperser la foule, a indiqué NTV. Interrogé sur un lien entre ces attentats et le conflit qui sévit en Syrie depuis plus de deux ans, M. Güler a refusé de s'exprimer. “Nous allons mener l'enquête sur tout cela, nous allons tout éclaircir", a-t-il seulement assuré. Nom Adresse email