Une centaine d'étudiants du pôle universitaire de Tamda, relevant de l'université Mouloud-Mammeri, à une vingtaine de kilomètres à l'est du chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou, ont marché hier pour dénoncer l'insécurité, tout en exigeant une meilleure couverture sanitaire au sein des cités universitaires et le renforcement en bus urbains et suburbains de la flotte assurant les rotations entre l'université de Tamda et les différentes destinations. La marche des étudiants s'est ébranlée à 11h, depuis l'université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou vers le siège de la wilaya où une délégation des étudiants devait être reçue par le wali afin de lui remettre une lettre ouverte adressée notamment au Premier ministre, au ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales et au directeur général de l'Office national des œuvres universitaires. Durant leur parcours, les manifestants ont brandi des banderoles où on pouvait lire “On exige l'amélioration de la sécurité, transport et santé", “Sos, université algérienne en crise", “Pour la dignité et le respect des étudiants"... Dans un courrier, dont nous détenons une copie, les étudiants ont exprimé “leur écœurement quant à la situation qui prévaut au campus et des résidences de Tamda". En effet, dans un autre document, une déclaration de dénonciation, les rédacteurs estiment que “la sécurité doit être obligatoirement assurée", tout en demandant l'ouverture prompte du commissariat de police de Tamda et la sécurisation du trajet menant du campus vers la résidence universitaire, relevant au passage “l'inexistence de tout corps de sécurité pour garantir la sûreté et l'intégrité des étudiants". Dans un autre volet, celui du transport universitaire, “la situation est vraiment calamiteuse. Le peu de bus en service, qui sont dans un état obsolète, présente fréquemment de flagrantes pannes confrontant ainsi les étudiants à un danger permanant et nombreux sont les incidents causés par la défaillance mécanique de ces bus", lit-on dans la même déclaration. Enfin, les étudiants regrettent de constater qu'une seule ambulance inadéquate couvre l'ensemble du campus et des résidences universitaires et que le service n'est nullement assuré dans les infirmeries. Et de rappeler que “cela fait plus de trois ans que nous sollicitions la tutelle pour la prise en charge de nos doléances qui ne sont pas en fait étrangères ni au wali de Tizi Ouzou ni au directeur des œuvres universitaires et même au ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales". K. T Nom Adresse email