Une villa de 850 m2 avec vue sur mer, piscine et garage, donnant directement sur la mer, a été louée à 600 000 DA par mois par des émigrés. À quelques jours de l'ouverture “officielle" de la saison estivale à Oran, les prix de location de villas ou d'appartements sur la corniche oranaise connaissent une courbe ascendante. S'il est vrai que l'occasion fait le larron, il n'en reste pas moins que les agences immobilières semblent profiter de la circonstance pour opérer des hausses de prix substantielles. A chaque année au mois de mai, les réservations des locations estivales, depuis ces trois dernières années, enregistrent un certain engouement pour différentes raisons. Le mois de ramadhan qui incite les gens à partir en congé au mois de juin et les prix y afférents légèrement en baisse font les affaires des chefs de famille. “Les personnes vont en congé en juillet et août, mais comme le mois de ramadhan coïncide avec le mois de juillet, les changements d'habitudes s'opèrent de façon spectaculaire", affirme un gérant d'une agence immobilière. Ainsi, les prix des locations estivales, ramadhan ou pas, laissent indifférents les logeurs qui pratiquent des prix exagérés. A titre illustratif, la location d'un appartement pour le mois de juin sur la corniche oranaise varie entre 70 000 et 90 000 DA. Concernant la deuxième moitié du mois de juillet “spécial ramadhan", le prix fixé est de 40 000 et 60 000 DA pour un appartement de trois pièces. Le début du mois d'août est sans conteste le plus demandé par les vacanciers, puisque le tarif se situe dans une fourchette de 100 000 DA. Pour les villas, la location (juin) est de 100 000 à 120 000 DA, alors que les mois de juillet et août “spécial ramadhan", les prix peuvent atteindre 100 000 DA et plus. Pour les mois d'août et septembre, il faut compter entre 150 000 à 300 000 DA. “Nous avons une clientèle du Sud pour la deuxième moitié de juillet, soit 15 jours, mais aussi des vacanciers qui préfèrent faire le jeûne durant la première moitié de juillet sur la corniche oranaise", affirme notre interlocuteur. Selon lui, ces tarifs seront appelés à augmenter à partir de l'année prochaine. Il soulignera dans ce contexte qu'une villa de 850m2 avec vue sur mer, piscine et garage, donnant directement sur la mer, a été louée à 600 000 DA par mois par des émigrés. “Beaucoup d'émigrés ne restent pas chez leur famille quand ils viennent en vacances au pays comme autrefois, ils optent, à présent, pour la location en bord de mer", ajoute-t-on. Pour les plus avertis, les mentalités ont tendance à changer concernant les locations estivales. En effet, notre interlocuteur indique détenir une grande commande pour les locations au centre-ville, de courte durée. Les vacanciers préfèrent louer un appartement ou villa pour un mois en ville. Les raisons évoquées par ces locataires concernent en premier les prix abordables, tout en permettant une mobilité pour un large choix de plages. Grosso modo, les tarifs varient d'une zone à une autre, et certaines plages sont boudées, telles que Bousfer-plage et Aïn Turk. Au niveau de ces deux localités balnéaires, les prix de location pour un appartement oscillent entre 50 000 et 90 000 DA, les villas entre 120 000 et 250 000 DA par mois. K R I Nom Adresse email