Nous attendons que les Suisses de l'entreprise de maintenance Vérital effectuent un contrôle technique cette semaine pour qu'il soit opérationnel. La mise à l'arrêt du téléphérique de Constantine depuis deux mois inquiète les habitants des quartiers nord de la ville, ceux d'Emir-Abdelkader et d'El-Mansourah, pour lequels ce moyen de transport depuis sa mise en service est devenu indispensable. Un arrêt qui tombe très mal avec la fermeture, mercredi dernier, du boulevard Zighoud-Youcef, appelé communément le boulevard de l'Abîme. D'ailleurs, cet incident en irrite plus d'un au niveau des autorités locales – qui auraient bien voulu éviter cet imprévu – à tel point que lorsque nous avons posé la question à un directeur de l'exécutif, à savoir pourquoi le téléphérique reste immobilisé tout ce temps, il nous répondit : “Il faut demander au directeur de l'ETC, que chacun assume ses responsabilités." Il faut dire que depuis un certain temps, les rumeurs vont bon train sur cette immobilisation des cabines qui a pris beaucoup de temps. Certains ont évoqué un problème technique apparu au niveau de l'un des pylônes du tracé qui, dit-on, menacerait la sécurité des usagers, tandis que d'autres ont révélé que des pièces mécaniques ramenées dernièrement de l'étranger seraient défectueuses. Plus grave, selon des indiscrétions que nous n'avons pas pu confirmer, du matériel de maintenance d'une grande valeur aurait été dérobé ces derniers jours, ce qui expliquerait, selon nos sources, ce retard dans la remise en service du téléphérique. Toutefois, le directeur de l'entreprise de transport de Constantine (ETC), Abdelhakim Karchi, est catégorique. Pour lui, il s'agit d'une simple opération de maintenance périodique. Ainsi, il insiste à nous déclarer que “95% des travaux sont achevés sur les trois stations, à savoir Emir-Abdelkader, le CHU et la rue Tatache. Le téléphérique reprendra du service d'ici la fin de cette semaine ou le début de la semaine prochaine. Nous attendons que les Suisses de l'entreprise de maintenance Vérital effectuent un contrôle technique cette semaine pour qu'il soit opérationnel". à la question de savoir pourquoi cette opération de maintenance dure depuis deux mois, le directeur, installé à son poste depuis janvier dernier, nous affirme que les contrôles sont effectués tous les six mois, donc il est tout à fait normal de travailler selon les normes pour garantir et sécuriser les cabines, même s'il nous a avoué qu'il était difficile aussi de ramener les pièces de rechange de l'étranger à temps. “C'est pour le bien des passagers, il faut savoir que ce n'est pas un téléphérique touristique comme à Tlemcen ou Skikda, mais un vrai moyen de transport qui fonctionne de 6h à 19h et avec une moyenne de 10 000 passagers par jour", explique notre interlocuteur. M. Kharchi nous a, par ailleurs, affirmé que les bus de l'ETC assurent la liaison avec les cités Emir-Abdelkader et El-Mansourah, et ce, pour combler la fermeture du téléphérique et aussi en raison de la fermeture du boulevard Zighoud-Youcef. D B. Nom Adresse email