Les forestiers de 15 wilayas de l'est du pays se sont rencontrés, ce samedi, à Mila, avec pour mot d'ordre : l'amélioration des conditions professionnelles ou la grève. Durant son intervention, le secrétaire général de la Fédération nationale des travailleurs des forêts, de la nature et du développement rural, Takouk Abdelmadjid, a qualifié les conditions de travail des forestiers de catastrophiques sur tous les plans et a demandé aux travailleurs du secteur de répondre favorablement au mot d'ordre de grève lancé par la fédération. “La Fédération des travailleurs des forêts a décidé d'une grève de trois jours à partir du 28 mai en cours et ce, pour protester contre la dégradation des conditions de travail de la corporation, d'une part, et le non-respect par le ministère de tutelle de ses engagements, d'autre part." Dans cet ordre d'idées, Takouk qualifie le comportement du département de Benaïssa d'inacceptable et d'irresponsable et rappellera l'ensemble des revendications de la corporation qui ont fait l'objet de rencontres et de consensus entre le ministère et la fédération des forestiers. Rappelant l'essentiel des revendications, Takouk dira : “Nous exigeons la promulgation de la nouvelle loi sur les forêts, la réhabilitation des gardes forestiers en les dotant de moyens de rétorsion tant matériels que législatifs, l'instauration de la carte professionnelle du forestier et la dotation de nos services de véhicules et d'équipements matériels nécessaires à l'accomplissement de nos missions". Il rappelle que la grève de trois jours prévue à partir du 28 mai sera suivie, le 2 juin, par des sit-in devant le siège des conservations des forêts à travers toutes les wilayas. K B Nom Adresse email