Ils seront évalués dans trois matières essentielles : la langue arabe, le français et les mathématiques. Une session de rattrapage est prévue le 25 juin prochain et les résultats seront connus le 16 juin. L'année scolaire tire à sa fin et les rendez-vous tant appréhendés sont déjà là. Le coup d'envoi des examens officiels sera donné ce matin par la première session de l'épreuve de fin de cycle primaire, l'ex-6e. Une première épreuve pour 621 888 chérubins qui se sont déjà familiarisés avec une telle journée il y a deux semaines à peine lors de l'examen blanc. Le nombre de candidats à l'ex-6e a enregistré une augmentation de 20 302, soit 3,37% par rapport à la session de mai 2012. Les garçons sont majoritaires avec 322 462, soit 51,85%. Seuls 3 121 candidats sont scolarisés dans des écoles privées. L'épreuve enregistre aussi, selon les statistiques du ministère de l'Education nationale, 203 postulants souffrant de différents types de handicap. 113 non-voyants et 90 handicapés moteurs. À tous ces chiffres, s'ajoutent 138 candidats étrangers. Les postulants à l'ex-6e ont été répartis à travers 3 223 centres d'examen, à savoir des écoles et des collèges situés non loin de leur lieu de scolarisation. 105 surveillants et 5 000 observateurs ont été mobilisés par le ministère de l'Education nationale pour prendre part à cette opération. Aussi, 15 000 correcteurs répartis à travers 58 centres de correction assumeront la lourde tâche de notation de ces chérubins. Les résultats seront annoncés le 15 juin prochain. Une session de rattrapage est prévue le 25 juin pour donner une seconde chance aux recalés qui devront patienter jusqu'au 8 juillet pour connaître les résultats. Le SNTE maintient son boycott Il faut signaler, par ailleurs, que cette épreuve se déroulera sur fond de protestation du Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE). La Coordination nationale des enseignants et professeurs du fondamental a annoncé, hier, “le maintien de sa décision de boycotter tous les examens scolaires officiels, à savoir l'ex-6e, le BEM et le bac". Les enseignants affiliés à cette catégorie seront au rendez-vous et dans les salles, mais n'assumeront aucune tâche, que ce soit la surveillance ou la correction ou tout autres missions administratives. Pis, ils comptent dénoncer la crédibilité des résultats des épreuves scolaires. La rencontre, qui a regroupé avant-hier les responsables de tutelle, le SG du Snte et une délégation de la coordination a été un échec cuisant pour les enseignants concernés. Le ministère de tutelle a opposé une fin de non-recevoir aux revendications de cette catégorie d'enseignants classés en voie de disparition dans le statut. Heureusement pour les candidats que le syndicat des corps communs et l'Unpef ont gelé la menace de boycott des examens. Nom Adresse email