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Le Dr Klaus-Peter Treydte, responsable du bureau d'Alger de la Fondation Friedrich-Ebert “Nous allons nous conformer à la nouvelle loi sur les associations"
De passage à Liberté, pour une visite de courtoisie, Klaus-Peter Treydte, représentant-résidant au bureau d'Alger de la fondation Friedrich-Ebert, a abordé la nouvelle loi sur les associations, les objectifs de la fondation et ses projets. Il a informé que la fondation compte se conformer aux textes de la nouvelle loi, à travers la création prochaine d'une association des amis de la fondation Friedrich-Ebert. Sur ce point, il a souligné, outre la décision de se conformer aux textes de la loi, qu'elle est “un défi" pour eux, afin “de commencer un autre type de partenariat avec un pays comme l'Algérie". “Cette nouvelle loi permet à toutes et à tous de créer une association", mais, a-t-il ajouté, “les restrictions administratives sont parfois parsemées d'entraves". Il évoque, dans ce sens, l'aspect technique. Il dit que la loi exige au moins 25 membres fondateurs qui devraient représenter 12 wilayas du pays pour une association à caractère national. “C'est difficile de réunir 12 wilayas avant la création de l'association", a-t-il estimé. En revanche, il dit qu'il sera facile de les réunir “une fois que l'association est créée". Il a aussi évoqué le dossier qui doit contenir un casier judiciaire pour les membres fondateurs. M. Klaus-Peter a indiqué que lors de la création de l'association, programmée pour le 3 juillet, “il y aura une convention de partenariat qui sera soumise au ministère de l'Intérieur". Concernant les budgets, il a souligné que la gestion obéira “à la double transparence". Plus explicite, il précise que le budget sera géré “selon les textes de loi algériens" et aussi “selon les lois de la Cour des comptes allemande". “Il n'y aura aucun risque de corruption ou de malversations", a-t-il dit. “L'Algérie, a-t-il indiqué, est un pays acquis aux valeurs de la démocratie". De ce fait, “il convient de l'accompagner dans ses réalisations dans le futur". À propos de la démocratie en Algérie, M. Klaus-Peter, en “observateur conscient", estime que le pays “est en pleine mutation". “Il est évident qu'il y aura un changement, mais personne ne peut prévenir la forme", a-t-il ajouté, précisant que “l'Algérie ne veut pas de changement à la yéménite, à l'égyptienne ou à la libyenne", car, soutient-il, “elle a de l'expérience", et que “la démocratie est une exigence pour faire vivre la nation". Par ailleurs, le responsable de la fondation Friedrich-Ebert a indiqué qu'un partenariat, “dans l'esprit de la fondation", sera engagé. Ce partenariat qu'il évoque est celui contenu dans les objectifs de la fondation. Ils concernent, entre autres, la contribution à l'épanouissement de la citoyenneté en Algérie, la promotion de la participation de la femme à la vie active de la société, la participation des jeunes et toutes les couches de la société au processus démocratique, l'élargissement des relations algéro-allemandes dans l'esprit et l'héritage politique de Hans-Jürgen Wischnewski, membre du Bundestag allemand et du Parlement européen, intermédiaire et catalyseur de la cause du peuple algérien en Allemagne durant la guerre de Libération, la contribution à l'intégration régionale africaine et le renforcement de l'unité euroméditerranéenne... Il a souligné, d'autre part, que les objectifs de l'association seront matérialisés par des séminaires, ateliers et par un ensemble d'activités civiques de formation et de facilitation dont le contenu est le dialogue, la compréhension et la justice sociale. Il a informé qu'une campagne d'adhésion est d'ores et déjà lancée. M M Nom Adresse email