Un hommage particulier a �t� rendu, dans la soir�e de lundi dernier au Palais de la culture � Alger, � une personnalit� d'exception, amie de l'Alg�rie, le d�put� du Parti social-d�mocrate SPD allemand, M. Hans- J�rgen Wischnewski. Une c�r�monie organis�e, sous le patronage du pr�sident de la R�publique, M. Abdelaziz Bouteflika, par le bureau d'Alger de la fondation allemande Friedrich Ebert et l'ambassade d'Allemagne en Alg�rie. De nombreux ressortissants allemands et repr�sentants de la soci�t� civile et politique alg�rienne, tels le secr�taire g�n�ral du FLN et ministre d'Etat, Abdelaziz Belkhadem, ainsi que des v�t�rans de la F�d�ration de France du FLN dont l'avocat Ali Haroun et Omar Boudaoud, ont particip� � cet hommage rendu � un symbole de �la solidarit� �troite germano-alg�rienne�. D�c�d� le 24 f�vrier 2005, � l'�ge de 82 ans, Hans-J�rgen Wischnewski, surnomm� affectueusement Ben Wisch, fut un homme politique, ministre f�d�ral et syndicaliste d'envergure. Connu pour son engagement r�solu en faveur de la lutte contre le colonialisme et l'imp�rialisme, il a apport� un soutien ind�fectible et multiforme en faveur de la lutte de Lib�ration nationale, essentiellement en Allemagne qui a servi, en 1958 notamment, de base arri�re � la F�d�ration de France du FLN. Une carri�re, une œuvre personnelle, des m�rites, des principes et des convictions rappel�es par l'ambassadeur d'Allemagne en Alg�rie, M. Wolf Kishlat, le repr�sentant � Alger de la fondation Friedrich Ebert, Peter Skalweit, et Me Ali Haroun qui a �voqu� divers t�moignages quant au r�le jou� par Ben Wisch. Agissant parfois � contre-courant des positions de son parti, Hans-J�rgen Wischnewski poss�dait une personnalit� favorable au dialogue et impr�gn�e d'un esprit de conciliation et du compromis sans compromission, comme il l'a exprim�, parfois avec peine durant l'�pisode navrant de l'�t� 1962. Une complicit� fraternelle liant Ben Wisch � l'Alg�rie qui pouvait compter sur lui et �ne l'oublie pas � selon le secr�taire g�n�ral du FLN, Abdelaziz Belkhadem. Ce r�le ainsi que la participation d'autres militants europ�ens en faveur de la cause alg�rienne et de la libert� dans le monde ont �t� rappel�s gr�ce � la diffusion d'un film documentaire sur les porteurs de valises. Intitul� Khawa : l'aide europ�enne � l'ind�pendance alg�rienne, ce film int�ressant a �t� r�alis� par une jeune cin�aste Malika La�chour Romane, m�me si quelques difficult�s rencontr�es ici et l� ont failli l'emp�cher de poursuivre son œuvre. Ch�rif Bennaceur
EN VUE DE RENFORCER LE MOUVEMENT ASSOCIATIF NATIONAL La fondation Friedrich Ebert organise une universit� d'�t� Dans le cadre de son universit� d'�t�, la fondation Friedrich Ebert organisera des rencontres de formation technique au profit des associations de la soci�t� civile du 30 juillet au 12 septembre 2005. Quatre sessions r�gionales sont programm�es et chaque session traitera 10 th�mes d'une journ�e chacun, anim�s par une dizaine de consultants et choisis pour r�pondre aux besoins des associations. Ainsi, un grand nombre de personnes repr�sentatives du mouvement associatif, pas toujours les m�mes, � raison de 15 � 25 personnes par th�me et par jour et une participation individuelle pour deux th�mes au maximum, pourront participer � ces quatre sessions, une centaine de personnes s'�tant d�j� inscrites. Bas�s sur des communications, des r�flexions collectives et des exercices sous forme d'ateliers, les travaux des s�minaires utiliseront une m�thode participative en se basant sur l'exp�rience des participants. Ces sessions se d�rouleront du 30 juillet au 8 ao�t 2005 � Annaba, du 10 au 19 ao�t � Alger (au si�ge de la fondation), du 22 ao�t � 31 ao�t � Oran et du 3 au 12 septembre � Gharda�a. Les cours sont propos�s gratuitement, la fondation ne prenant pas en charge, sauf d�rogations, les frais d'h�bergement et de transport. En fait, ces rencontres ont pour objectif, selon le repr�sentant de la fondation Friedrich Ebert, Peter Skalweit, s'exprimant hier lors d'un point de presse, de renforcer l'efficacit� du mouvement associatif national. Ce dernier qui se caract�rise par l'absence de comp�tences, des capacit�s tr�s faibles en mati�re de gestion et bonne conception de projets, outre un manque de repr�sentativit� et une absence effective sur le terrain. Cela �tant, la session pr�vue � Annaba risque de p�tir d'un blocage administratif, plut�t bureaucratique, la fondation attendant encore la r�ponse � sa demande adress�e au wali d'Annaba pour obtenir une autorisation de r�union. Cela, � la diff�rence des villes d'Oran et de Gharda�a o� le probl�me ne se pose pas, � la surprise et l'incompr�hension du repr�sentant de cette fondation. Ce dernier qui a estim� que ce probl�me survient dans un contexte d�favorable peut-�tre � une action efficiente de la soci�t� civile en faveur du d�veloppement.