Dans cette région du sud du pays connue par ses chaleurs exceptionnelles en début du mois de juin, cette année, les conditions climatiques ne semblent pas affecter le moral des candidats à l'examen du bac. En effet, contrairement aux années précédentes, parents d'élèves et candidats reconnaissent unanimement que le climat est clément. Selon la cellule de communication de l'académie, ils sont 9 856 élèves à être concernés par l'épreuve du bac pour tenter de décrocher le sésame permettant l'entrée à l'université. Ils se rendront aujourd'hui aux 39 centres d'examen retenus, dont trois nouveaux dans les communes de Benaceur Ben Chohra, Bellil et Gueltet Sidi Sâad à l'extrême nord de la wilaya. Parmi ces candidats, 4 594 soit 46,61 %, passeront l'examen en qualité de candidats libres, et 17 détenus. Cet examen sera suivi, le 9 juin, par le BEM, qui verra la participation de 9 225 candidats, dont 56 détenus, répartis dans 35 centres. Les épreuves du bac sont encadrées, selon la même source, par 39 chefs de centre et leurs adjoints, aux côtés de 43 observateurs secondés par 195 aides observateurs et 47 coordinateurs observateurs. Pour la majorité des candidats approchés, s'agissant d'un examen national, il est normal qu'il n'y aura pas de mesures exceptionnelles pour les régions du Sud du fait que le même programme est étudié durant l'année dans l'ensemble des lycées de la République. D'où les mêmes sujets d'examen sont décidés pour tous les candidats. Par ailleurs, inquiets pour l'avenir de leur progéniture pour cause des retards cumulés dans les programmes scolaires en raison des grèves enregistrées durant l'année scolaire, les parents d'élèves craignent les résultats catastrophiques enregistrés par la wilaya de Laghouat dans un passé récent. A les entendre, ils n'ont pas caché leur déception quant aux contre-performances que continue à enregistrer leur wilaya en matière d'enseignement. Pour beaucoup d'entre eux, le mal de l'éducation dans cette wilaya du sud du pays est à chercher, d'une part, au sein même des services de la direction de l'éducation qui nécessitent une refonte en profondeur, et d'autre part, à la nécessité de hisser le niveau de l'encadrement des lycées. Car, il faut dire qu'à Laghouat, il y a des signes avant-coureurs qui renseignent sur un secteur stratégique, qu'on sait du reste déjà malade. La réalité au niveau de la majorité de ses établissements scolaires présente des déficits énormes en encadrement de qualité qui se répercutent inévitablement sur la qualité de l'enseignement. Lesquels déficits sont la cause principale des contre-performances enregistrées lors des examens de fin d'année. B A Nom Adresse email