Céréaliculture à Oum El-Bouaghi : Près de 200 000 ha déclarés sinistrés Considérée comme l'une des plus importantes wilayas en matière de production céréalière, Oum El-Bouaghi a fait, cette année, les frais de la faible pluviométrie, 190 mm seulement au lieu de la norme variant entre 350 et 400 mm. Pas moins de 167 300 ha ont été déclarés sinistrés, 49 000 ha de blé dur, 34 000 de blé tendre, 82 000 d'orge et 1 183 ha d'avoine. Il ne reste, selon le directeur des services agricoles, qu'un peu plus de 25 000 ha à moissonner. L'évaluation du sinistre a été effectuée par une commission composée de représentants de la DSA, de la Chambre d'agriculture et des CCLS. Devant cette situation, des mesures ont été prises : il s'agit de garantir la disponibilité des semences pour la prochaine campagne (2013/2014), de l'approvisionnement des éleveurs en orge concassée et différer les délais de remboursement du crédit Rfig. Ceci dit, la wilaya prépare l'agriculture de demain. Comme elle connaît des périodes de sécheresse cycliques, il est question de changer le système de production en se basant sur l'irrigation pour améliorer les rendements. La wilaya a enregistré durant cette année l'irrigation de 5 230 ha. Sur le périmètre de Ksar Sbahi, la surface irriguée est passée de 65 ha l'année dernière à 1 000 ha aujourd'hui. L'arrivée des eaux du barrage de Beni Haroun permettra la réalisation de projets d'irrigation au niveau des communes d'Ouled Hamla (3 000 ha), Bougherara Saoudi (3 000 ha), El-Harmlia (1 000 ha), Aïn Fakroun et Oum El-Bouaghi (14 000 ha) ; quant à Meskiana, elle bénéficiera de 3 000 ha à partir du barrage de Chebabta, une fois réalisé. B. NACER CONSTANTINE : À quand la fermeture de la décharge de Aïn Smara ! À la veille de la célébration de la Journée mondiale de l'environnement, les habitants des quartiers ouest de la ville de Constantine ont été tirés de leur sommeil par un grand nuage de fumée âcre provenant de la décharge du 13e km de Aïn Smara. Le brouillard malodorant a non seulement rendu l'atmosphère irrespirable, mais il a également gêné la circulation routière sur l'entrée ouest de la ville des ponts la RN5. Les habitants des quartiers Boussouf, Boudjnana et du 5 Juillet 1962, n'ont cessé de réclamer la fermeture de la décharge depuis son ouverture en 2004, et ce, en raison des fumées dégagées et des odeurs pestilentielles qu'elle dégage surtout en été. Les autorités locales ont, à maintes fois, promis de fermer la décharge qui nuit à la santé de la population et à l'environnement. B. DRISS BORDJ BOU-ARRERIDJ : Un officier de la Protection civile écope de 3 ans de prison dont deux ferme Le chef de service de la direction de la Protection civile de Bordj Bou-Arréridj a été condamné, lundi, par le tribunal de Ras El-Oued, à trois ans de prison dont deux ferme pour corruption. L'affaire remonte à la mi-mai dernier. Le fonctionnaire, qui a été contacté par un investisseur de la commune de Bordj Ghedir, a exigé la somme de 15 millions de centimes pour l'aider à obtenir une autorisation d'exploitation dans ladite commune. Le demandeur, qui fait mine d'accepter, en négociant le montant de la transaction, lui a donné rendez-vous pour lui remettre 8,5 millions de centimes. Mais ce sont les limiers de la justice qui l'ont arrêté en possession de la somme dont les billets ont photocopiés. Notons que dans son réquisitoire, la semaine passée, le procureur de la République avait requis une peine de 5 années d'emprisonnement assortie d'une amende de 100 millions de centimes. C. B. Examen du bac à Khenchela : Neuf candidats exclus pour fraude Neuf candidats et candidates à l'examen du baccalauréat ont été suspendus, hier, par les services de la direction de l'éducation de la wilaya de Khenchela pour triche, selon une source digne de foi. Les candidats en question ont été surpris en flagrant délit par leurs superviseurs. Selon la même source, les candidats ont utilisé leurs téléphones mobiles pour se faire communiquer, par leurs complices, les réponses aux questions. M. Z. Nom Adresse email