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Douze universitaires algériens obtiennent une bourse pour une formation aux USA L'ambassadeur US appelle le gouvernement algérien à contribuer au financement
Après l'expérience réussie l'année dernière, le département d'Etat et The Coca-Cola Company renouvellent leur offre au profit de 100 jeunes étudiants des pays d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient (Mena), de l'Afghanistan et du Pakistan. En Algérie, ils sont 12 heureux élus à décrocher cette bourse accordée par le géant mondial de la boisson gazeuse, qui suivront une formation d'un mois au Kelley School of Business de la prestigieuse université d'Indiana, dans le cadre du programme "Coca-Cola Scholarship". Une véritable aubaine pour ces jeunes universitaires pour "apprendre à préparer des business plan et maîtriser les techniques de l'entrepreneuriat social et de gestion à but non lucratif", a expliqué le responsable de la compagnie, lors d'une cérémonie organisée hier au siège de l'ambassade des Etats-Unis à Alger, en l'honneur des 12 lauréats. Ce programme intensif de 4 semaines (du 8 juin au 10 juillet pour cette année), étant classé "Number one" dans le domaine de la formation entrepreneuriale, aurait cependant pu profiter à un nombre plus élevé d'universitaires algériens, pour peu que le gouvernement et/ou les entreprises contribuent, à l'avenir, au financement de ce programme (ou encore d'autres plus diversifiés), jusque-là assuré exclusivement par la partie américaine. M. Henry S. Enscher, ambassadeur US à Alger, a saisi cette occasion pour appeler les autorités algériennes à participer au financement de ce genre de formation. "J'appelle le gouvernement algérien et les entreprises à participer au financement des programmes de formation au profit des jeunes compétences, dans les domaines tous azimuts", a martelé l'ambassadeur, mettant en avant l'intérêt de son pays à accompagner les pays émergents dans la formation de leurs citoyens. La mise à niveau des compétences des pays émergents, dit-il, reste "une bonne chose" pour les USA qui, selon lui, œuvrent à assurer leur stabilité et leur sécurité. Deux paramètres importants, à ses yeux, pour le renforcement des relations des USA avec ces pays. "On est prêt à travailler avec tout gouvernement élu par le peuple" La conférence a été également une opportunité pour les journalistes d'interpeller le diplomate sur la vision de son pays vis-à-vis de l'actualité algérienne marquée notamment par la maladie du Président. M. Henry S. Enscher a, de prime abord, tenu à préciser que ce dossier précis "ne concerne pas" (son) pays, se contentant de souhaiter un prompt rétablissement à Bouteflika, hospitalisé à Paris. Comment les Etats-Unis appréhendent-ils la succession annoncée de Bouteflika ? "Le gouvernement US espère consolider ses relations avec l'Algérie dans un cadre institutionnel ; il est prêt à travailler avec tout gouvernement élu par le peuple dans le cadre constitutionnel", a-t-il dit. Au sujet de l'attaque terroriste de Tiguentourine, M. Henry S. Enscher a réitéré la "reconnaissance et le grand respect du gouvernement US à l'effort et à l'engagement de l'Algérie pour assurer la sécurité notamment des étrangers qui ont la chance d'y vivre". S'agissant enfin de l'éventualité d'une poursuite judiciaire américaine contre Chakib Khelil, cité dans l'affaire Sonatrach et ses ramifications à l'étranger, l'ambassadeur US a estimé que "s'il y avait un processus qui est engagé par la justice contre lui, on doit le respecter et on attendra donc la fin de ce processus pour pouvoir se prononcer. Et ceci ne veut pas dire qu'un processus est engagé". F A Nom Adresse email