Décentralisée à Tizi Ouzou, Tipasa et dans le métro d'Alger, cette édition connaîtra une série de conférences, une rencontre avec le romancier Douglas Kennedy, des débats, deux librairies de 5 000 ouvrages, des ateliers pour enfants et une série de concerts. La sixième édition du Festival international du livre de jeunesse et de littérature (Feliv), se tiendra cette année, du 13 au 22 juin prochain, à l'esplanade de Riadh El-Feth (Oref) et à Mohammedia. Pour la troisième année consécutive, cette manifestation sera inscrite sous le slogan «Libérer l'imaginaire». Dans une conférence de presse, tenue hier matin à la salle Frantz-Fanon de l'Oref, le commissaire Azzedine Guerfi et son équipe ont présenté les grandes lignes et la programmation de cette nouvelle édition qui sera décentralisée au niveau de Tizi Ouzou et Tipasa. Cette édition s'ouvrira avec un volet spécial intitulé "Trois jours pour l'histoire" en hommage à Yamina Mechakra", a indiqué le commissaire du Feliv. Et d'insister : "Cette décision avait été prise bien avant le décès de l'écrivaine". Ce volet "Trois jours pour l'histoire- l'Algérie entre mémoire et imaginaire" est un "moment de réflexion sur la littérature et l'histoire. Il y aura des acteurs ayant participé à la guerre et de jeunes auteurs", a expliqué Yasmina Belkacem, responsable de la partie littérature. Pour sa part, Rachid Mokhtari, responsable de ce volet, explique que ces rencontres se veulent "sous un angle pédagogique". Et d'indiquer : "Trois groupes de lycéens seront présents aux conférences et rencontres. L'intérêt de cette initiative est de voir l''imaginaire des jeunes dans l'histoire". L'ouverture de ces journées sera ponctuée par un hommage à Yamina Mechakra, des conférences sur "Histoire sans féminin", "Jeunes auteurs en dialogue, au-delà de l'histoire et des langues d'écritures". Quant à la partie pédagogique, Maïssa Bey rencontrera ces lycéens autour des questions "liées à son œuvre et des liens multiples entre la littérature et l'histoire". Concernant les exposants, pas moins de soixante-quinze éditeurs seront présents. "Nous prenons seulement des éditeurs algériens pour ne pas concurrencer le Sila. Par contre, il y aura de nombreux invités étranger et deux librairies internationales composées de 5 000 ouvrages", a fait savoir Azzedine Guerfi. Cette année aussi, le Feliv exposera au Métro d'Alger. Dans les stations importantes seront organisé des expositions, affichages, lecture de contes, ateliers, musique et vente de livres. "Nous avons publié "Littérature algérienne au féminin", un livre en hommage à dix romancières. Cet ouvrage sera vendu au même prix que le ticket de métro", a-t-il annoncé. Il y aura aussi une cinquantaine d'ouvrages en vente à prix très réduits et d'autres entre 350 et 500 DA. Un programme riche et dense ; tout au long de la semaine, se tiendront des rencontres basées sur l'échange et des conversations qui "éclaireront sur le parcours de vie et d'écriture de romanciers de dimension internationale". On peut citer "Auteurs en dialogue" avec la participation de Khaled Khalifa et Asli Erdogan (Syrie et Liban). Une Conversation avec... le romancier américain Douglas Kennedy. Outre l'hommage à Yamina Mechakra, le Feliv évoquera Tahar Djaout dans "Vingt ans sans Djaout". Quant aux bouts de choux, ils pourront notamment participer aux ateliers "Un monde de création", "Un monde de couleurs", "Un monde de contes" et "Un monde de mangas" et pleins de spectacles pour enfants. Pour les soirées nocturnes, six concerts sont prévus à la salle Ibn Zeydoun ; on peut nommer Dhafer Youcef, Akli Yahiatène et Gaâda Diwan Béchar. Comme le veut la coutume, la clôture sera marquée par la remise des prix aux lauréats du concours de la meilleure nouvelle. H M Nom Adresse email