Les adhérents du bureau local du SNPSP de l'établissement public de santé de proximité de l'Arbaâ ont tenu, hier, un sit-in de protestation devant le siège de la direction de leur EPSP. Les manifestants ont saisi via une correspondance le directeur de l'établissement pour réclamer "la levée de toutes les mesures disciplinaires prononcées à l'encontre des praticiens médicaux grévistes et adhérents du SNPSP". Des mesures que la section syndicale qualifie de "discriminatoires" vu que "c'est exclusivement le corps médical qui est concerné, alors que dans le même établissement, les corps communs et les paramédicaux étaient en grève bien avant et pour sept semaines". Les sanctions vont de la retenue sur salaire aux mises en demeure "qui ont concerné 130 praticiens médicaux ayant participé à la grève cyclique". La grève, précise le bureau local, est "un droit constitutionnel" et a été "votée dans le respect des décisions du conseil national du SNPSP". Dénonçant "l'abus d'autorité caractérisé à l'objectif d'entraver le libre exercice syndical et le droit de grève", le bureau local réitère au directeur "sa disponibilité au dialogue affiché dès votre installation à la tête de l'établissement". M. B. Nom Adresse email