Seul contre les 7 autres, Vladimir Poutine a empêché de passer l'une des recommandations principales attendues par les occidentaux concernant le dossier syrien. Ainsi le sort de Bachar Al-Assad n'a pas été cité dans le communiqué final du sommet du G8, qui a réunit les dirigeants des huit pays les plus riches à Lough Erne en Ulster (Iralnde) qui a débuté hier. C'est ce qu'a précisé le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabko. Pour le président russe, Vladimir Poutine, forcer le président Assad à se retirer, comme le demandent depuis plusieurs mois les Occidentaux, aurait des conséquences désastreuses non seulement pour la Syrie mais aussi pour tout le Proche-Orient. A propos de la prochaine conférence sur la Syrie, prévue initialement en juin 20132, elle se tiendra "dès que possible", indique vaguement le communiqué final du G8 sur la Syrie. Une réunion entre représentants de l'ONU, de la Russie et des Etats-Unis est prévue le 25 juin à Genève pour préparer cette conférence, qui ne devrait pas se tenir avant juillet, à cause des désaccords sur la liste des participants notamment. R.W Nom Adresse email
