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“Insuffisant pour la transparence�
Recours aux observateurs étrangers
Publié dans Liberté le 05 - 02 - 2004

Pour de nombreux présidentiables, cette action doit s’intégrer dans un processus plus global de garanties.
Après avoir rejeté d’un revers de la main les exigences du “groupe des onze�, le remplacement du gouvernement actuel par un cabinet intérimaire consensuel, l’installation d’une instance indépendante..., le président de la république a pris tout son monde de cours, en décidant de faire appel à des observateurs étrangers pour superviser l’élection présidentielle d’avril 2004.
 D’ores et déjà , des invitations sont lancées aux secrétaires généraux de l’ONU, de l’union africaine et de la ligue arabe et au président du parlement européen. Cette décision est-elle de nature à dissiper les appréhensions de ceux qui n’ont pas cessé de l’accuser de vouloir frauder pour s’adjuger un second mandat ? Non. Tous ceux que nous avons pu contacter sont loin d’être rassurés par cette mesure, à leurs yeux, insuffisante pour endiguer la volonté de fraude de l’équipe au pouvoir.
Pour Hamid Lounaouci, secrétaire national à l’information au RCD, dont le président Saïd Sadi est candidat à la prochaine présidentielle, il y a lieu de ne pas “inverser la problématique�. “Quand on est en campagne électorale depuis plus d’un an, quand le trésor public est utilisé illégalement comme manne au profit des nouvelles clientèles, quand la télévision et les médias publics sont détournés de leur fonction pour devenir des instruments d’une propagande au profit du Président-candidat, quand le gouvernement est confiné dans une seule mission : devenir le tremplin pour un second mandat, quand l’administration, les walis en tête, est vassalisée et, enfin, quand la justice devient le bras répressif par lequel on veut empêcher toute alternance possible, alors il est clair que la fraude peut être massive et outrancière�, explique-t-il. Tout en rappelant que le recours à l’observation étrangère est une ancienne revendication du RCD, il ne juge pas moins que “sans le nombre suffisant, sans le crédit de ces organisations internationales habituées à travailler dans des pays comme le nôtre où l’alternative politique est plus que douteuse, il ne peut y avoir d’observation internationale sérieuse�. Pour Hamid Lounaouci, cette mesure est sous-tendue par des arrière pensées politiques et fait partie d’“un jeu dans lequel le Président veut se donner auprès de l’opinion internationale une image de candidat crédible. Nous le disons et nous le répétons, le climat actuel ne favorise ni une élection sincère, ni des élections transparentes et honnêtes�.
Une position similaire est affichée par le secrétaire général du FLN, Ali Benflis, lui aussi candidat à la présidentielle. Dans une déclaration rendue publique, hier, il a estimé : “Le recours à des observateurs internationaux ne saurait constituer à lui seul le gage du bon déroulement du prochain scrutin présidentiel.� Tout en doutant qu’une dizaine d’observateurs étrangers peut assurer la régularité et la transparence de la prochaine élection, Benflis croit dur comme fer que la fraude “a déjà commencé�. Il étayera son constat en évoquant “la mise en place d’un gouvernement érigé en comité de soutien, l’instrumentalisation de l’administration, (… ) l’utilisation à des fins électoralistes des deniers et médias publics…�. En définitive, pour Benflis, cette mesure ne prendra son véritable sens et ne revêtira une réelle portée que si elle s’intègre dans une démarche visant à créer un environnement et des conditions qui assurent la transparence du scrutin. Environnement et conditions “qui sont loin d’être réunis�, regrette-t-il.
Pour sa part, le président de l’ANR, Réda Malek, s’est dit contre cette décision : “Je n’étais jamais favorable à ce genre de mesures, car, compte tenu de l’expérience, les observateurs étrangers ne peuvent rien faire. Pour moi, l’observation étrangère est superfétatoire. Si on veut organiser une élection sérieuse, il y a lieu de mettre en place un gouvernement technique. En somme, c’est une question de volonté.� L’ex-Chef du gouvernement Ahmed Benbitour, candidat à la présidentielle, est sur la même longueur d’onde. Lui aussi se déclare contre le recours à l’observation étrangère. “Ce serait cacher le soleil avec un tamis ! Combien d’observateurs faut-il ramener pour couvrir des milliers de bureaux de vote ? Ce n’est qu’une tentative de donner l’illusion de transparence�, estime-t-il.
A. C.


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